On s’amuse beaucoup chez les frères Coen. On y déprime aussi tout autant, etThe Barber nous le rappelle avec brio et en noir et blanc.
Drôle de filmographie que celle des frères Ethan Coen, és maîtres dans l’art de conter les mésaventures d’une poignée d’énergumènes rêvant de gloire, mais voués à l’échec. Un parcours presque sans faute jusqu’au début des années 2000, qui vient conclure l’un des pics créatifs du duo avec le triplé gagnant The Big Lebowski, Fargo et O’Brother. Hélas, les frangins ont un peu déçu ensuite, du moins jusqu’à No country for old men. Cela étant, s’il y a un film à sauver de cette période moins inspirée et inspirante, c’est bien The Barber.
Récompensé du prix de la mise en scène au Festival de Cannes, ex-aequo avec Mulholland Drive (quelle année !), ce petit coup de génie habité par la performance de Billy Bob Thornton a fait chou blanc au box-office et n’est même pas rentré dans ses frais. Un fiasco retentissant, mais peu étonnant dans la mesure où les frères Coen accouchent ici d’un film noir aussi virtuose qu’antipathique.
Fumer fait ressasser
BONS BAISERS DU É
Si l’idée du noir et blanc au cinéma hérisse encore une partie du public, c’est qu’un malentendu persiste sur la prétendue austérité ou ringardise du procédé. Alors, oui, il n’est pas interdit d’interroger le sens de cette technique devant certaines tentatives du genre, surtout quand elle fait office de vernis publicitaire (le prologue douteux d’Antichrist de Lars Von Trier en est un bon exemple). Mais comme d’autres grands noms avant ou après eux (on pense à Steven Spielberg avec La Liste de Schindler ou à Alfonso Cuarón avec Roma) les frères Coen ne cèdent à aucun caprice esthétique avec The Barber.
On y suit donc Ed Crane (joué par Thornton), un coiffeur désabusé, qui soupçonne sa femme Doris (James Gandolfini). Encouragé par un petit escroc de age en ville, Ed décide de faire chanter l’amant de sa femme afin de lui soutirer une somme d’argent suffisamment coquette pour monter sa propre affaire. Mais voilà, tel est pris qui croyait prendre.
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Billy Bob au top dans ce film , souvent en fait.
Après les frérot ont rarement fait des raz de marée au BO , malgré beaucoup d estime de tout le monde et une fan base
Foutu Pour Foutu
il y a 9 mois
Excellent film des Coen. Un veritable film néo-noir , en hommage aux maitres de la matière que furent les Billy Wilder , Preminger et tant d’autres. Un film très camusien, d’ailleurs ce film c’est « L’Etranger » sans la dimension politique et raciale du roman. D’ailleurs le vrai titre( l’homme qui n’etait pas là) c’est juste Meursaut qui coupe des tiffs. Un homme complètement inerte, apathique sans la moindre émotion. je peux comprendre que ça a dérouté certains spectateurs à sa sortie. Je pense que les certains sont plus sensibles aux frères Coen Comedy qu’aux freres Coen des Blood Simple, Miller’s crossing et celui-ci.
Je l’ai aimé à sa sortie ,et je l’ai vu il y’a pas longtemps, la mise en scene est juste grandiose. Et les acteurs sont tous excellents
Billy Bob au top dans ce film , souvent en fait.
Après les frérot ont rarement fait des raz de marée au BO , malgré beaucoup d estime de tout le monde et une fan base
Excellent film des Coen. Un veritable film néo-noir , en hommage aux maitres de la matière que furent les Billy Wilder , Preminger et tant d’autres. Un film très camusien, d’ailleurs ce film c’est « L’Etranger » sans la dimension politique et raciale du roman. D’ailleurs le vrai titre( l’homme qui n’etait pas là) c’est juste Meursaut qui coupe des tiffs. Un homme complètement inerte, apathique sans la moindre émotion. je peux comprendre que ça a dérouté certains spectateurs à sa sortie. Je pense que les certains sont plus sensibles aux frères Coen Comedy qu’aux freres Coen des Blood Simple, Miller’s crossing et celui-ci.
Je l’ai aimé à sa sortie ,et je l’ai vu il y’a pas longtemps, la mise en scene est juste grandiose. Et les acteurs sont tous excellents
Un des rares Coen que j’aime pas