Second long-métrage de Coralie Fargeat, The Substance a pris tout le monde de court avec son histoire rocambolesque d’ancienne star de cinéma qui crée un double plus jeune et plus parfait d’elle-même pour retrouver la gloire, au détriment de sa santé physique et mentale.
Pour mettre en scène ce conte punk et gore, les actrices Margaret Qualley ont été largement mises à contribution lors de séquences sanglantes et musclées. Margaret Qualley a notamment révélé, au micro du podcast Happy Sad Confused, que son visage avait particulièrement souffert, et qu’elle avait eu besoin d’au moins un an pour s’en remettre complètement.

Margaret Qualley en substance et en souf
Le maquillage et les effets spéciaux réalisés directement sur le plateau, c’est beau et impressionnant, et c’est souvent le fruit du travail d’une grosse équipe d’artisans aussi talentueux que minutieux. Pas étonnant, donc, que Coralie Fargeat ait tenu à ce que les séquences de The Substance soient réalisées avec de véritables prothèses. Et le résultat paye, c’est indéniable.
Mais les maquillages SFX nécessitent d’utiliser tout un tas de matériaux parfois toxiques, qui n’ont rien d’une cure pour la peau des comédiens. Si leur utilisation à petite dose ne pose aucun problème, il se peut que le prolongé de ces matières avec le corps des interprètes entraîne quelques désagréments, et ce fut le cas pour Margaret Qualley.

Comme le rapporte The Hollywood Reporter, la comédienne a raconté à Josh Horowitz que l’abondance de maquillage et de prothèses qui lui fut appliquée (notamment lors du climax du film, alors qu’elle se trouve dans la peau de Monstro ElisaSue) a endommagé son visage à un point qui a rendu la suite du tournage difficile :
“C’est-à-dire qu’à la fin, au moment où on filmait en remontant sous ma jupe […], avec tous les palmiers autour et les plans en longue focale et en contre-plongée, en fait c’est juste parce que mon visage était tellement ravagé qu’on ne pouvait tout simplement plus le filmer”.
Oui, quand la peau n’a pas suffisamment de temps pour respirer entre plusieurs applications de prothèses, des rougeurs, boutons et autres plaques peuvent apparaître et compliquer la suite, d’autant que le phénomène ne fait qu’empirer si on rajoute encore des produits par-dessus. Mine de rien, c’est un aspect important des tournages de films de genre qui nécessitent beaucoup de maquillage.

Dans Kinds of Kindness de Yorgos Lanthimos, film dans lequel Margaret Qualley tient plusieurs petits rôles, on peut observer que l’un de ses personnages a le visage parsemé d’acné. Ce n’est pas un hasard, puisque le tournage de ce film-là a eu lieu après celui de The Substance, et que la peau de l’actrice a eu besoin de beaucoup de temps pour se remettre des effets du silicone et du latex :
“Vous voyez, le personnage qui a de l’acné ? Il s’agit tout simplement de ma propre acné due aux prothèses. […] Je me suis dit : “C’est parfait. Je joue plein de personnages, pour l’un d’eux je n’aurai qu’à utiliser mon acné post-prothèses !”. Ça m’a pris environ un an pour m’en remettre physiquement.”
Auprès du Los Angeles Times, l’actrice avait déjà évoqué à quel point le costume de Monstro ElisaSue avait été difficile à porter, aussi bien par son poids, que par sa chaleur et par la manière dont il entravait ses mouvements et sa vision, au point de déclencher des crises de panique.
Heureusement, tout ça c’est du é, et il reste de ce tournage une séquence inoubliable. Toutefois, l’expérience de Margaret Qualley rappelle à quel point le maquillage et les prothèses sont un sujet à prendre au sérieux sur le tournage des films, tout comme le respect de ceux qui les portent et de leur santé.
Film obsédant, Qualley est surprenante, par contre les effets de maquillage qui comporte autant de Chimie, donc les produits n’ont pas d’alternatives Bio a ce jour ok il ya donc un marché a prendre lol
Quand Demi Moore disait qu’elle pouvait er jusqu’à plus de 7h sur la chaise de maquillage… il y a de quoi rendre claustro