« Je n’ai pas été dégoûtée » : Demi Moore revient sur son Oscar manqué pour The Substance

The Substance. Elle revient sur cette soirée, et cette (petite) déception.

C’était le parfait conte de fées hollywoodien. Le grand retour de Demi Moore, ancienne gloire des années 90 avec Striptease ou encore G.I. Jane, considérée puis maltraitée en tant que « sex symbol » par l’industrie. Et pas n’importe comment : dans le rôle d’une ancienne star devenue l’ombre d’elle-même, et prête à absolument tout pour retrouver le feu des projections.

Ajoutez à ça la réalisatrice et scénariste Coralie Fargeat qui filme le corps et le visage de la comédienne d’une manière inédite et anti-hollywoodienne, et vous avez le combo gagnant de « le comeback de Demi Moore », et « Demi Moore se met à nue ». The Substance a donc emmené l’actrice très loin, du Festival de Cannes 2024 jusqu’aux Oscars 2025, où elle a décroché sa première nomination à l’Oscar de la meilleure actrice, The Substance ayant en plus été en lice comme meilleur film, meilleure réalisation et meilleur scénario.

Mais après une petite année de tournée promo intense, la fin de l’histoire n’a pas été aussi flamboyante que prévu. Mikey Madison a remporté l’Oscar pour Anora, et Sean Baker a raflé tous les prix face à The Substance – hormis celui des meilleurs maquillages et coiffures, gagné d’avance. Quelques semaines après la fin de ce marathon, Demi Moore revient sur cette soirée.

ZEN DEMI MOORE

Demi Moore n’a pas gagné l’Oscar, mais elle est loin d’avoir tout perdu avec The Substance. Dernière preuve en date : elle est dans le classement de Time des 100 personnes les plus influentes de 2025. Et c’est à cette occasion qu’elle est revenue sur la soirée des Oscars 2025, pour expliquer qu’elle savait qu’elle n’allait pas gagner. Durant la coupure publicitaire, juste avant l’annonce de l’Oscar de la meilleure actrice, elle l’aurait senti :

« Je me suis penchée et j’ai chuchoté à mon manager, « Je pense que ça va être Mikey ». Je ne sais pas pourquoi je savais, mais je le savais. J’étais tellement sereine et calme. Je n’ai pas été dégoûtée. Je n’ai ressenti aucune de ces choses. J’avais juste confiance, et j’ai confiance, en la manière dont les choses se déroulent. »

Néanmoins, Demi Moore reconnaît volontiers qu’au-delà de ses aspirations zen, une part d’elle-même l’a bien senti er :

« Il y a une déception pour la partie humaine, physique, qui a de l’ego. Ça aurait certainement été merveilleux de gagner. »

C’était d’autant plus logique d’en rêver que pendant des mois, les pronostics ont grimpé pour être en faveur de Demi Moore. Et jusqu’au dernier moment, elle était considérée comme celle qui avait toutes ses chances face à Mikey Madison (Anora), très loin devant Cynthia Erivo (Wicked), Fernanda Torres (Je suis toujours là) et Karla Sofía Gascón (Emilia Pérez).

ET APRÈS THE SUBSTANCE ?

Oscar ou pas, l’histoire de Demi Moore est loin d’être terminée. Le succès affolant de The Substance l’a remise sur le devant de la scène comme jamais, et l’article de Time confirme l’évidence : elle reçoit d’un coup beaucoup plus de propositions, et réfléchit à la suite de sa carrière.

« er du début d’année où j’avais l’impression qu’on ne pensait jamais à moi, à maintenant où je suis reconnue d’un point de vue critique pour mon travail, ça m’a permis de croire à de plus grandes possibilités. »

Avant même la fin du raz-de-marée The Substance, Demi Moore avait déjà deux projets sur le feu. À commencer par la série Paramount+ Landman, créée par Taylor Sheridan (Yellowstone) et Christian Wallace, où elle donne la réplique à Billy Bob Thornton et Jon Hamm. La saison 2 a été commandée.

L’actrice aura également un rôle dans I Love Boosters, le nouveau film de Boots Riley (Sorry to Bother You) avec Keke Palmer, LaKeith Stanfield, Naomi Ackie, Eiza González et Will Poulter, qui raconte comment un groupe de voleurs s’en prend à une impitoyable experte de la mode, incarnée par Demi Moore.

Reste maintenant à savoir quel sera son prochain premier rôle. Parce qu’après le sacre quasi parfait de The Substance, ce n’est qu’une question de temps. On l’espère.