Kraven the Hunter, et on ne sait pas si on doit se réjouir ou pleurer vu le résultat.
Après la belle brochette de fiascos critiques de ces dernières années, parmi lesquels on retiendra Venom The Last Dance et avec le clou du spectacle de fin d’année : Kraven the Hunter.
Un titre sur lequel Sony compte particulièrement, puisqu’il aura, lui aussi, la lourde tâche d’essayer de redorer le blason salement entaché du Sony Spider-Man Universe. Et on a presque envie d’y croire (un tout petit peu), car c’est J.C. Chandor, le réalisateur des excellents Triple Frontière et A Most Violent Year que l’on retrouvera derrière la caméra.
Après une le réalisateur de Kraven ait supplié le public de donner une chance à son film, voilà que les huit premières minutes du film ont été mises en ligne afin d’appâter les spectateurs. Une stratégie que Sony avait déjà adoptée pour Morbius, et on ne sait pas vraiment si c’est de bon augure.
La chasse glaciale de Kraven
Si l’introduction ici dévoilée résonne dans vos oreilles avec un étrange sentiment de « déjà entendu », c’est absolument normal, puisque les premières minutes de Kraven The Hunter sont bercées par le morceau Hymn to Red October, de Basil Poledouris, composé pour À la poursuite d’Octobre rouge. Hommage, cynisme commercial, réutilisation facile ou humble référence, difficile de le savoir. Toujours est-il que l’emblématique thème pose une ambiance martiale fort à propos pour cette introduction se ant dans la glaciale Russie.
On y assiste à l’arrivée de Kraven dans un goulag soviétique, où il s’impose rapidement comme une terreur grâce à sa force surhumaine, et à quelques bons mots. Puis celui-ci est conduit devant le caïd du coin, un trafiquant d’armes nommé Seymon Chorney. Kraven liquide le gros vilain et ses sbires rapidement, et avec quelques surprenantes effusions de sang.

Puis ce dernier entame sa fuite hors des murs de la prison, en faisant une démonstration de parkour qui ferait er Black Panther pour un octogénaire grabataire.
Après avoir bondi par-dessus les murs d’enceinte de la prison et s’être tapé un sprint en pleine toundra, il ret un avion placé là stratégiquement par les besoins du scénario pour s’envoler vers des contrées qu’on suppose plus chaleureuses, non sans avoir au préalable livré une pose obligatoire de go muscu torse nu qui montre ses tablettes de chocolat.

Kraven the Hunter mettra en scène Aaron Taylor-Johnson dans le rôle de Sergei « Kraven » Kravinoff et Russell Crowe dans celui de son père, Nikolai Kravinoff. On retrouvera également Ariana DeBose dans le rôle de Calypso, Fred Hechinger dans celui de Dmitri « Le Chaméléon » Smerdyakov, Alessandro Nivola dans celui d’Aleksei « Rhino » Sytsevich et Christopher Abbott dans celui d’un mercenaire appelé l’Étranger.
Pour savoir si Kraven the Hunter tiendra ses promesses et sera le sauveur du Sony Spider-Man Universe, ou s’il s’agira d’un clou de plus dans son cercueil, il faudra se rendre dans les salles de cinéma françaises à partir du 18 décembre 2024.
Je viens de voir l’extrait et bien je vais aller le voir. Alors pour le « critique » qui commente, petit rappel Kraven est un des principaux antagonistes de Spiderman et combat en mano à mano contre ce dernier. S’il n’était pas exceptionnel il ne serait pas un adversaire. Pour ce qui est de l’avion, ce n’est pas un hasard qu’il soit présent puisqu’il vient pour éliminer un fumier et prévoit donc sa fuite.
Mais ainsi que je le disais précédemment vous décidez que le film sera mauvais et déjà en faite une mauvaise publicité.
Vous êtes à la solde de Disney.
C’est une honte. Je suis sur que le film sera bon.
Chez Sony les seuls film horribles sont ceux des ridicules Venom avec Tom Hardy. Et vous continuez de faire le travail pour Disney à savoir descendre les films de super héros qui ne sortent pas de leur poches. Morbius était très intéressant avec un acteur exceptionnel et Madame Web m’a plus qu’agréablement surpris avec une actrice surprenante.
Perso, je préfère cette facon de tesaer un film plutôt que les trailers interchangeables basés sur le rythme de la musique utilisée qu’on a depuis déjà 15 ans.
Chic, encore un film laid.
Et une scène sans la moindre surprise, parfaitement générique et montée à la truelle.
La routine !
Bon, il en faudra plus pour faire un bon film, mais ça ne le disqualifie pas d’office non plus. Je reste curieux, même si j’essaye d’en attendre le moins possible.
J’irai le 2 janvier le voir dans tous les cas
Ben le souci c’est qu’il ne chasse pas grand-chose quand-même. Alors je ne connais pas le personnage des comics, et c’est peut-être déjà nouille comme là. Moi je m’attendais bêtement à de la chasse, avec quelque chose d’un peu pervers et subtil, relativement aux codes du genre de la chasse à l’homme, là tout lui arrive tout cuit dans l’assiette. Ok il a préparé son coup, mais ce qu’on voit c’est un assassinat avec les codes du casse un peu, y a aucune chasse et c’est même le chasseur qui s’enfuit… ça va pas. Si ?
Ils sont genre … désespérés
« il ret un avion placé là stratégiquement par les besoins du scénario »
Ca s’appelle un point d’extraction.
Kraven, on le voit à la fin de la séquence, a usurpé l’identité d’un détenu (0864 et son tatoo dans le cou) pour tuer le caid de la prison.
C’est donc une mission et l’avion est là où il doit être pour récupérer Tarzan une fois le travail accompli.
Bon, je suis d’accord, cela n’enlève rien au fait que cette introduction n’est pas très palpitante bien qu’ayant un rythme sympa.
Le gars a du charisme, ca semble vouloir s’am avec sa puissance et un peu de violence, peut-être que l’ensemble pourra être plaisant.
très intéressante première minutes..
Ca commence très fort avec le vol de musique, je me suis dit que Poledouris s’était inspiré d’une vraie chanson, mais à vous entendre; non, ce qui montre en un plan tout le problème:
Leur incapacité à créer du mythe, une icone ou une l’atmosphère personnelle, sans voler une œuvre qui a fait déjà ses preuves.
Puis, dés l’entrée dans la prison, je remarque tous ces néons, et là le souci se confirme, le chef op aurait du en éteindre la moitié et ça aurait déjà été plus sombre, inquiétant. Mais ici, c’est éclairé comme fort boyard. bref, c’est de l’image tv et pas ciné.
Le reste du filmage est à l’avenant, en sans toujours la volonté de bien faire, mais l’incapacité a imposer une empreinte forte. Qui va marque le spectateur.
Cette preview était là pour convaincre, je crains fort de l’effet inverse.