La réalisatrice The Marvels, et elle a une manière très civile de le raconter.
C’est le pire score pour Captain Marvel, qui avait lui largement déé le milliard en 2019 malgré l’introduction d’une nouvelle héroïne.
Signe d’une fatigue du public après 33 longs-métrages ? Conséquence d’une mauvaise gestion de la franchise, notamment sur Disney+ ? Simple accident de parcours pour Marvel ?
Toujours est-il que l’expérience servira de leçon à la réalisatrice Nia DaCosta. Comme de nombreux autres avant elle, la cinéaste a fait ses débuts dans le cinéma indépendant et réalisé un film remarqué par la critique (en l’occurrence Disney. Et comme de nombreux autres avant elle, elle témoigne de techniques de production qui ne valorisent pas son parcours artistique, poliment bien sûr.
The Marvels of the Hollywood world
La cinéaste était l’invitée du festival d’écriture Storyhouse (des propos rapportés par Deadline), où elle a raconté qu’elle avait toujours voulu faire un film Marvel, étant « une nerd des comic books » dans son enfance. Mais la réalité n’était visiblement pas à la hauteur du fantasme. Car ces grosses productions laissent peu de place aux auteurs censés les superviser.
« Ils avaient une date et ils préparaient certaines choses et il fallait juste suivre le processus à mort. La façon dont ils font ces films est très différente de la manière, idéalement, dont je ferais un film, donc vous devez juste suivre le processus et prier pour le meilleur. Le meilleur n’est pas arrivé cette fois, mais vous devez en quelque sorte avoir confiance en la machine. »
Un témoignage supplémentaire sur la méthode Marvel, méthode industrielle qui permet à Kevin Feige et ses patrons de tenir leur planning intense. Il y a quelques années, la réalisatrice Lucrecia Martel avait par exemple raconté qu’elle avait refusé Black Widow, parce qu’on lui avait dit qu’elle n’allait absolument pas s’occuper des scènes d’action.
Les artistes, eux, ne sont qu’un rouage dans ladite machine. Et Nia DaCosta le confirme poliment :
« C’était intéressant, car à un certain point je me suis dit : ‘Ok, ça ne va pas être le film que j’ai pitché ou même la première version que j’ai tournée’. Donc je me suis rendue compte que c’était devenu une expérience avec sa courbe d’apprentissage, et ça vous rend vraiment plus forte en tant que cinéaste, par rapport à votre capacité de navigation. »

Suite à ces quelques mois compliqués, elle aurait eu l’envie de travailler sur un antidote au système des studios : elle a donc décidé que son prochain projet serait Hedda, réinterprétation de la célèbre pièce de théâtre Hedda Gabler. « Je l’avais écrite des années auparavant et j’ai dit [à mon équipe] que j’avais vraiment besoin de revenir à ça, parce que ce n’est pas épanouissant de la manière dont j’en avais besoin ». Le film, avec Tessa Thompson, Imogen Poots et Tom Bateman, devrait sortir en octobre aux États-Unis.
La metteuse en scène ne quitte pas complètement les licences grand public, car elle a déjà tourné le deuxième volet de la trilogie 28 ans plus tard, initiée par Danny Boyle et Alex Garland. 28 Years Later : The Bone Temple est prévu pour le 14 janvier 2026, en espérant que 28 ans plus tard soit un succès à sa sortie le 18 juin 2025.
Quant à la machine Marvel, elle continue à carburer, malgré d’autres déconvenues au box-office, comme le dernier Captain America. Prochain rendez-vous : Thunderbolts*, le 30 avril 2025.
*Liberté créative non garantie
C’est pas le film de la décennie mais en effet il méritait un meilleur accueil…
Il est loin d’être le pire film du MCU amha….
Comprends pas non plus sont bide….
MARVEL : TRUST THE MACHINE
excellent slogan.
J’ai bien aimé ce film aussi. Mais c’est vrai que ça aurai pu être mieux mais c’était pas pire que Captain America 4 et Antman 3!
Pour moi, la plus grande déception, c’est Ghost rider 2
J’ai bien aimé ce film.. Il méritait mieux comme accueil !