Après plusieurs tentatives de lancement d’univers partagé avec ses monstres classiques, Universal n’a pas jeté l’éponge et a choisi une autre approche.
Le plan était aussi foireux qu’ambitieux : concurrencer directement les studios Marvel en transformant les célèbres figures horrifiques en super-héros à même de lancer une franchise lucrative. Après quelques balbutiements, foule de projets avec une armée d’acteurs prestigieux.
Malheureusement, le long-métrage mettant en scène production apparemment compliquée a largement joué dans ce naufrage.
De fait, le Dark Universe a été stoppé net, nous épargnant ainsi la vision de La Momie. Le studio était au comble de l’ambition, ce qui lui fait un point commun avec The Hollywood Reporter. Le site vient d’organiser son propre univers étendu hollywoodien, c’est à dire des réunions régulières de personnalités importantes de l’industrie.
Après les acteurs, les réalisateurs ou les scénaristes, il a entrepris de réunir les exécutifs principaux des plus grosses majors américaines sans que la rencontre ne tourne à la baston générale.
Le rapport ? Parmi ces cadors millionnaires tels que Donna Langley, présidente d’Universal Pictures. Et celle-ci a bien sûr joué un grand rôle dans cette saga avortée. Elle en a donc parlé sans trop de difficulté, sachant quand même que la quasi-intégralité de ses concurrents directs, dont ceux qu’elle avait alors tenté de copier, étaient juste en face d’elle.
« On a tenté d’entremêler nos monstres et ça a été une tentative ratée. Ce qu’on a réalisé, c’est que ces personnages sont indélébiles pour une raison, mais qu’il n’y a aucune urgence derrière eux et le monde n’a certainement pas demandé un univers partagé de monstres classiques. Mais on est revenu en arrière et créé une approche qui est : le cinéaste d’abord, qu’importe le budget. »
Par « une approche », elle entend une nouvelle salve de films bien moins importants que les blockbusters boursoufflés prévus à l’origine et plus centrés sur des visions d’auteurs. Le premier essai du style, confié à Blumhouse et au réalisateur La Fiancée de Frankenstein.
Le temps et les scores de Invisible Man nous diront si cette nouvelle stratégie, moins risquée sur le plan économique, va payer. Si le film fait un bide, les pertes seront toujours moins importantes pour Universal.
Souhaitan justement voir un film de dr jerkil and mr hyde debarquer au cinema dans les prochaine anner je souhaite que the invisble man ne fasse pas un bide cette fois lol
Déjà on va voir comment se e Invisible Man.
Pour le coup, j’ai vu Upgrade du même réalisateur et si la qualité d’Invisible Man est de ce niveau, ça va faire très mal 😀
Ils veulent trop tout de suite, le MCU ne s’est pas construit en un jour et Iron Man n’a pas rapporté le milliard. Ils souhaitent directement un 800 millions pour continuer un univers, ce n’est pas gagné.
Ils ont pas eu de couilles. La Momie 2017 ne s’est pas faite épargnée par la presse et les spectateurs critique mais n’a pas trop mal marché (+400M$ pour un budget de 125M$). Ils auraient largement pu rebondir sur les autres films en s’impliquant un peu plus. Le problème c’est que les mecs s’attendaient à avoir les mêmes résultats que le MCU et le DCEU direct alors que les monstres ne sont plus a la mode depuis 10 ans contrairement aux superhéros. Bref, dommage. Objectivement les films à petit budget comme l’Homme Invisible de Blumhouse ne me chauffent pas du tout.
tout ca des bon navet a voir gratuit un jour peut etre ou pas perte de temps
@abibak, exact à sang pour sang. Quand on fait bien les choses ça marche. Et surtout, il faut insuffler de la personnalité à votre sujet, série ou film. Sinon, c’est comme serrer la main d’un type qui a une poignée de main molle, l »horreur. ^^
Mélanger les monstres, pennydred full la très bien fait. Il suffit d’avoir une bonne histoire à raconter