Parmi les plus grandes scènes cultes du cinéma de Pulsions.
Quand on pense au cinéma du grand Brian De Palma, on pense forcément à des scènes cultes. Le bal de promo au sang de cochon de Mission : Impossible, le père et sa fille qui courent au ralenti avant le travelling circulaire à la fin d'Obsession... et bien d'autres encore.
Mais s'il fallait résumer tout le style de Brian De Palma, avec tous ses tics et ses excès, ce serait probablement avec la scène du meurtre dans l'ascenseur de Pulsions (en VO, c'est mieux : Dressed to Kill). Petite analyse filmique, pour comprendre en quoi c'est un best of de De Palma.
Si besoin était de le préciser : ATTENTION SPOILERS sur Pulsions.
https://www.youtube.com/watch?v=R8_HfT2ndyg
ASCENSEUR POUR L’ÉCHAFAUD
Première obsession chez Brian De Palma : le temps, et pas simplement à cause de son amour des ralentis, qui fait er Zack Snyder pour un petit joueur. Calquée sur celle de Psychose, la structure de Pulsionsdécoupe le film en deux parties, avec d'abord l'histoire de Kate (Angie Dickinson), puis celle de Liz (Nancy Allen). Une sauvage scène de meurtre sert de pivot, avec une porte d'ascenseur qui s'ouvre comme le rideau de la douche du Motel Bates.
Mais dans les deux cas, il y a la même idée : un personnage féminin qui veut voler du temps (Marion qui s'échappe avec l'argent dans Psychose, Kate qui trompe son pari dans Pulsions), et un élan de vie stoppé net par un sale coup du destin – ou du karma, pour les plus moralisateurs.
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Revu… hier soir ! Michael Caine parfait comme à son habitude. Angie Dickinson fait un petit tour très remarquable avant de laisser sa place à Nancy Allen. Mention honorable aussi à Keith Gordon que l’on retrouvera quelques années plus tard dans son rôle de teenager possédé par « Christine ».
Beaucoup de parralèles avec Hitchcock en effet. La scène de l’ascenseur rappelle parfaitement celle de la douche dans sa construction et De Palma prend toujours son temps pour installer le suspens en jouant de la musique et de l’expression de ses actrices. Ceci dit c’est un peu plus efficace quand même dans Psychose et même un peu plus bestial.
Au age « Pulsions » contient des scènes qu’on aurait du mal à voir être filmées aujourd’hui. Celle d' »introduction » (très manuelle et un peu digitale) d’Angie Dickinson sous sa douche que certain.e.s qualifieront de Male Gaze (petit plaisir coupable pour ma part !). Scène au combien nécessaire pour installer le contexte érotisant qui va faire avancer l’intrigue. Et la tirade sur les « Transexuels » qui avait le mérite d’aborder le sujet à l’époque mais sera probablement très mal interprétée par certain.e.s surtout quand dans le contexte de l’histoire. Quoiqu’il en soit et comme souvent chez De Palma les femmes sont à l’honneur dans pulsions. « Toutes » les femmes…
Revu… hier soir ! Michael Caine parfait comme à son habitude. Angie Dickinson fait un petit tour très remarquable avant de laisser sa place à Nancy Allen. Mention honorable aussi à Keith Gordon que l’on retrouvera quelques années plus tard dans son rôle de teenager possédé par « Christine ».
Beaucoup de parralèles avec Hitchcock en effet. La scène de l’ascenseur rappelle parfaitement celle de la douche dans sa construction et De Palma prend toujours son temps pour installer le suspens en jouant de la musique et de l’expression de ses actrices. Ceci dit c’est un peu plus efficace quand même dans Psychose et même un peu plus bestial.
Au age « Pulsions » contient des scènes qu’on aurait du mal à voir être filmées aujourd’hui. Celle d' »introduction » (très manuelle et un peu digitale) d’Angie Dickinson sous sa douche que certain.e.s qualifieront de Male Gaze (petit plaisir coupable pour ma part !). Scène au combien nécessaire pour installer le contexte érotisant qui va faire avancer l’intrigue. Et la tirade sur les « Transexuels » qui avait le mérite d’aborder le sujet à l’époque mais sera probablement très mal interprétée par certain.e.s surtout quand dans le contexte de l’histoire. Quoiqu’il en soit et comme souvent chez De Palma les femmes sont à l’honneur dans pulsions. « Toutes » les femmes…