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Avatar : La légende de Korra – la digne héritière du Dernier maître de l’air (après le film désastreux)

Par Elliot Amor
22 janvier 2022
MAJ : 21 mai 2024

Même si la future série Netflix éveille nos craintes, l’univers animé d’Avatar sera à jamais dans nos cœurs. Retour sur La Légende de Korra.

Livre 3 - Le changement : Affiche officielle

Après vous avoir proposé Avatar : La légende de Korra, une suite qui mérite notre amour, ou du moins notre attention. 

En juillet 2010, la catastrophe artistique et technique « réalisée » par Bryan Konietzko nous ont offert un bijou d'animation des années 2010.

Et mieux vaut vous prévenir, on va souvent utiliser les termes anglais "bender" ou "bending", ainsi que les abréviations ATLA (pour Avatar: The Last Airbender) et TLOK (pour The Legend of Korra). On est comme ça, pas le choix, il faut s'y faire.

 

Avatar : La légende de Korra : Bébé KorraKorra vous souhaite la bienvenue

 

Bleus les yeux Korra a

L'avantage d'une suite, c'est qu'il n'y a plus besoin d'établir l'univers dans lequel les personnages évoluent, le public connaît déjà ses règles. C'est notamment ce qui permet aux scénaristes de démarrer très fort en montrant une petite fille bien agitée capable de maîtriser plus d'un élément. Malgré un visage tout mimi, le public est aussi impressionné que les personnages par un tel phénomène et se fait clouer le bec par la toute première réplique de Korra : « C'est moi l'Avatar, pas le choix, faudra vous y faire » (gardons cette phrase dans un coin de notre tête).

Quand on y pense, le talent inné de Korra est une aubaine pour l'intrigue, qui n'aura pas à s'attarder sur les différentes maîtrises de l'eau, de la terre et du feu que Aang a déjà dû apprendre. Nickelodeon annonce, en moins de deux minutes, que sa nouvelle série va aller beaucoup plus loin que la précédente. De plus, on comprend très vite que La Légende de Korra ne tombe pas dans le piège du fan service. Les personnages de la série originale sont morts, peu présents à l'époque de Korra ou n'apparaissent que dans de rares flashbacks. La série parvient tout de même à sacraliser le Gaang et le récit de son aventure (sauf quand c'est mamie Toph qui en parle).

 

Avatar : La légende de Korra : photoKatara, la super-grand mère

 

Outre la sensation de découverte d'une ville steampunk en plein essor nommée Republic City, des metalbenders, un monde en paix, et plus encore, TLOK envoie du lourd dès sa première saison avec son principal antagoniste. Dans ATLA, on apprend que la maîtrise du sang peut être effectuée par les waterbenders uniquement les soirs de pleine lune. Dans La Légende de Korra, on découvre que certaines personnes ultra-motivées sont capables de maîtriser le sang à tout moment et sans grand effort. Et le scénario a une façon très intelligente de nous le faire accepter en montrant Sokka qui, dans un flashback, explique que rien n'est vraiment impossible pour certains êtres hors du commun. La suspension consentie de l'incrédulité se remet en marche.

Amon s'impose très vite comme un adversaire puissant, charismatique et menaçant, capable de priver les benders de leurs pouvoirs. À la manière d'un seigneur Sith, l'antagoniste du livre 1 considère ses ennemis comme des marionnettes. Même Korra est impuissante face à son bloodbending. Voilà donc une des grandes qualités de La Légende de Korra par rapport au Dernier maître de l'air : les méchants.

Chacune des quatre saisons est centrée sur un antagoniste principal qui remet en question l'ordre établi. Amon cherche à instaurer l'égalité, Unalaq cherche à rétablir l'harmonie avec le monde spirituel, Zaheer se bat au nom de la liberté et Kuvira souhaite fonder une nation affranchie de toute menace. Alors que, dans ATLA, hormis le développement fabuleux de Zuko et la tragique profondeur d'Azula, les ennemis sont juste des vilains pas beaux avec beaucoup d'égo.

 

Avatar : La légende de Korra : AmonV pour Vendetta

 

Au début de la série, le principal problème de Korra est qu'elle ne parvient pas à maîtriser l'air, c'est-à-dire l'élément que Aang maîtrisait parfaitement au début de son aventure. Et face à Amon, Korra est privée des trois éléments qu'elle maîtrisait si bien dès le premier épisode. À ce moment-là, le méchant a gagné ; non seulement car il a retiré ses pouvoirs à l'Avatar, mais aussi parce qu'il a retourné une partie de la population contre elle. Mais l'univers d'Avatar est rempli de phrases et concepts philosophiques, TLOK n'échappe pas à la règle.

« C'est lorsqu'on est au plus bas que l'on s'ouvre aux plus grands changements ». Alors qu'elle n'est plus en mesure de se battre, alors qu'elle pense avoir failli à son devoir et alors qu'elle n'a plus d'option pour sauver le garçon qu'elle aime, Korra éveille sa connexion à son côté spirituel, et donc sa maîtrise de l'air. Après que les choses soient rentrées dans l'ordre, notre héroïne, d'ordinaire joyeuse et rebelle, songe à se donner la mort. Elle n'est même plus capable de communiquer avec autrui et se dirige vers le bord d'une falaise pour en finir (bon et finalement elle ne le fait pas parce qu'elle retrouve ses pouvoirs, mais vous le saviez déjà).

Le récit d'Aang abordait des thèmes comme le deuil, le racisme, l'abandon, le génocide... La Légende de Korra garde ces idées en tête, tout en tenant compte du fait qu'une partie de son public a grandi. La série aborde donc des thèmes tels que la dépression, le traumatisme, le complexe d'infériorité et d'autres concepts très joyeux pour une jeune femme entre 17 et 21 ans. Les fans d'ATLA ont tendance à oublier tout ça lorsqu'ils critiquent certains choix de la protagoniste. Il faut accepter que Korra est une adolescente impulsive qui n'a rien à voir avec Aang, mais dont les responsabilités sont tout aussi lourdes. Et puis c'est elle l'Avatar, pas le choix, faut vous y faire.

 

Avatar : La légende de Korra : photoComment ne pas se laisser attendrir ?

 

Une Avatar de famille

Que serait l'Avatar sans ses fidèles compagnons ? La Team Avatar de Korra n'a rien à voir avec le Gaang. Certes, leurs talents sont vaguement similaires : Korra est l'élue comme Aang, elle maîtrise l'eau comme Katara, Mako est un firebender comme Zuko, Bolin est un earthbender comme Toph et Asami se débrouille sans bending comme Sokka (et on n'oublie pas Naga et Pabu, qui n'arrivent pas aux chevilles d'Appa et Momo). Mais leurs rôles dans le groupe, leurs ions, leurs envies et leurs relations n'ont rien à voir.

Korra a toujours eu un toit au-dessus de sa tête et des parents aimants qui la soutiennent. Mais ce n'est pas ce qui empêche un être humain d'avoir des doutes et des faiblesses. Sa légitimité en tant qu'Avatar est régulièrement remise en question, que ce soit par elle-même ou par ses ennemis. On pense surtout aux répercussions de son affrontement contre Zaheer et le Lotus Rouge, qui précède une ellipse de presque trois ans durant laquelle Korra se remet d'une expérience traumatique.

Beaucoup ont osé se moquer de ses crises d'angoisse alors qu'elle a « juste » frôlé la mort comme n'importe quel héros d'anime, mais la détresse de Korra rappelle très clairement celle d'une femme victime de viol. Donc cela n'a rien de très amusant. Et malgré les quelques fois où Korra a pu être au fond du gouffre, elle a toujours pu s'en sortir, car elle est une jeune femme courageuse et déterminée. Bien sûr, la présence de ses amis y est souvent pour quelque chose.

 

Avatar : La légende de Korra : Team AvatarTeam Avatar forever

 

Mako et Bolin sont deux frères que tout oppose : l'un maîtrise le feu et la foudre alors que l'autre maîtrise la terre et la lave, l'un est très sérieux et rêve de devenir détective tandis que le plus jeune est un petit rigolo qui se cherche et enfin, Mako a beaucoup de succès avec les filles et Bolin... est drôle (ne t'inquiètes pas Bolin, on te préfère). Les deux frangins sont issus d'une union entre un homme du Royaume de la Terre et une femme de la Nation du Feu. Ce genre de famille multiculturelle donne un nouveau visage à l'univers d'Avatar, jusque-là très homogène.

Asami Sato est quant à elle une fille à papa (refusant d'être considérée comme telle) qui a décidé de s'opposer à son géniteur lorsque celui-ci s'est rangé du côté des Égalitaristes. Asami sait conduire n'importe quel type de véhicule à la perfection, elle a de nombreuses capacités en ingénierie qui lui permettent de fabriquer des armes pour mater ses ennemis. Et quand cela ne suffit pas, la jeune prodige fait des arts martiaux. Oui, Asami est un peu comme Batman (en plus elle est orpheline).

Contrairement à ceux du Dernier maître de l'air, les héros de La Légende de Korra sont très encadrés par des adultes, qui ont tendance à vouloir les brider. Et ces adultes, parlons-en (mais pas de tous). La plupart d'entre eux sont les enfants ou petits-enfants du Gaang. On a d'abord Bumi, Kaya et Tenzin, les enfants de Katara et Aang (le tempérament de Tenzin rappelle grandement celui de sa maman). Nous avons aussi Lin Beifong, une des filles de Toph. Lin compte parmi les personnages les plus badass de la série, elle est même souvent montrée comme une super-héroïne, surtout si c'est pour protéger la famille de son ex.

 

photoQuand la commissaire Beifong s'y met sérieusement

 

Après le décès de son père, Tenzin dut porter le lourd fardeau d'être le dernier maître de l'air pendant quelques années. Fort heureusement, ce brave nomade de l'air doublé par J.K. Simmons eut quatre enfants, dont trois airbenders. La plus âgée se nomme Jinora et cette petite est, dans le livre 3, élevée au rang de maîtresse de l'air et obtient ses tatouages. Mais avant ça, dans le livre 2, Jinora mène Korra vers la victoire lors de son combat titanesque contre l'Avatar Sombre. Si la prochaine série suit l'aventure du successeur de Korra, on espère vraiment revoir la fille aînée de Tenzin.

Le final de la saison 2 de TLOK a divisé les fans, car la série se détache encore plus d'ATLA. Beaucoup eurent du mal à accepter que le lien qui unit Korra à ses vies ées soit rompu à jamais. Mais un scénariste doit parfois faire des choix difficiles et nous devons accepter Le Changement (titre du livre 3, une des meilleures saisons). L'ascension de Korra marque le début d'une nouvelle ère et... comme elle le dit si bien : « pas le choix, faudra vous y faire ».

 

Avatar : La légende de Korra : photoPacific Rim sortait la même année

 

On ne peut pas er à côté de Kuvira, l'antagoniste la plus sous-estimée de la franchise. Abandonnée par sa famille, elle fut recueillie par Suyin Beifong, dirigeante de la cité-État de Zaofu et fille de Toph (qu'elle a peut-être eu avec Sokka, mais ce n'est qu'une théorie de fan). Pendant l'ellipse de trois ans entre les livres 3 et 4, et après l'assassinat de la Reine de la Terre par Zaheer (qui a simplement privé ses poumons d'oxygène grâce à sa maîtrise de l'air, terrible façon de tuer), Kuvira s'est portée volontaire pour remettre de l'ordre dans le royaume avant la prise de pouvoir d'un nouveau monarque.

Le souci, c'est que Kuvira aimerait bien prendre le pouvoir à la place d'un prince pourri gâté. L'autoproclamée Impératrice de la Terre a obtenu un canon à énergie spirituelle (et les bon gros mécha qui va avec) dont la puissance de frappe est simplement colossale et s'apprête à l'utiliser sur Republic City, car elle revendique ses territoires.

Au fond, on sent que Kuvira est jalouse de gens comme Korra, dont l'avenir est « tout tracé » et qui ont toujours connu l'amour de leurs parents. Elles n'ont effectivement pas eu le même parcours. Mais Kuvira se sent toute petite lorsqu'elle constate que rien ne peut égaler la puissance de l'Avatar. Korra est en effet en mesure de repousser le tir d'un gigantesque canon à énergie et prouve à tous les fans qu'elle est une des incarnations les plus puissantes de l'Avatar, si ce n'est LA plus puissante.

 

Avatar : La légende de Korra : photoKaméhaméha inversé

 

Wan, Two, Three

Dans les années 2000, Avatar, le dernier maître de l'air plaçait la barre très haut pour les séries d'animation occidentales, il était donc impensable que Nickelodeon et le studio Mir (les sous-traitants sud-coréens) créent une suite visuellement en deçà du produit original. La Légende de Korra est une série aussi contemplative que palpitante, les décors sont peints avec amour, les couleurs sont harmonieuses, les visages sont beaux...

Il est clair que la mise en scène veut nous en mettre plein la vue, rien qu'avec les paysages. La bande originale de Jeremy Zuckerman y est également pour beaucoup, le compositeur ne se contente pas d'améliorer ce qu'il avait déjà créé pour ATLA. Les thèmes musicaux de Korra sont émouvants et donneraient presque envie de se mettre à la méditation (vous savez quoi ? L'auteur de ces lignes s'engage à s'y mettre après la publication de l'article).

Ce qui est génial avec l'animation d'Avatar, c'est que chaque maîtrise d'élément a son propre art martial. Les maîtres de l'eau pratiquent le tai-chi, les maîtres de la terre le hung-gar, les maîtres du feu font du kung-fu shaolin et les nomades de l'air optent pour le ba gua. Rien ne les obligeait à faire ça, le public cible de la première série était des enfants, alors pourquoi s'imposer plus de temps et d'argent pour un détail ? Tout simplement parce que ça leur tenait à cœur. Et l'animation de TLOK a eu tout autant d'importance aux yeux de Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko, à une époque où l'animation a vite évolué.

 

Avatar : La légende de Korra : photoVraiment rien à ajouter

 

La Légende de Korra accueille donc de nouveaux mouvements, comme de la capoeira, du ninjutsu, de l'autodéfense, etc. L'animation très détaillée de la série rend service à tout type de scène, qu'il s'agisse des combats, des gags burlesques avec Bolin ou Varrick, des moments tristes ou tragiques... Rien ne semble laissé au hasard et ça donne énormément d'espoir pour l'avenir des séries d'animation occidentales. Et c'est vrai que, depuis TLOK, on a eu droit à CastlevaniaLe Monde Incroyable de Gumball saison 4, Wakfu saison 3, la saison finale de The Clone Wars, Arcane et pas mal d'autres chefs-d'œuvre sériels motivés par leurs prédécesseurs.

L'animation de la série est à son apogée dans le livre 3, lors des affrontements contre le Lotus Rouge. On pense déjà à celui qui oppose les quatre antagonistes aux trois enfants de Katara et Aang. Tenzin montre enfin son plein potentiel et nous fait nettement penser à un héros de shonen qui refuse d'abandonner et qui donne tout pour protéger ceux qu'il aime. Mais il y a surtout le combat de Korra contre Zaheer, qui place la barre très (trop) haut pour la saison 4. L'héroïne se laisse dominer par la rage et poursuit son bourreau, telle une Super Saiyan.

Et comment oublier l'arc de Wan ? Le parcours du tout premier Avatar, qu'il raconte à Korra, est un des meilleurs arcs de la série. Wan (du chinois « dix-mille » et de l'anglais « un ») est un personnage complètement inattendu de la saison 2 qui débarque comme un cadeau d'anniversaire alors que ce n'était même pas notre anniversaire. La direction artistique change radicalement pour ressembler à une estampe japonaise. L'animation est toujours bonne, l'histoire est intrigante et prenante, l'univers de la série dévoile énormément de détails en seulement deux épisodes... Nickelodeon, il va falloir nous offrir plus d'arcs comme celui-là, à l'avenir. Merci.

 

Avatar : La légende de Korra : photoWan No Kuni

 

La suite d'Avatar, le dernier maître de l'air est ce qu'on appelle une réu-suite (oui on vient de l'inventer). Ce qui est drôle, c'est que The Legend of Korra démarre quelques années avant d'autres suites comme Boruto et la postlogie Star Wars (les trois œuvres sont tout à fait comparables). On peut dire sereinement que la première arrivée nous a le mieux servis.

Et on peut aussi affirmer que Nickelodeon assume beaucoup mieux les relations homosexuelles que Disney. Même si le fait de voir deux personnages du même sexe s'embrasser sur la bouche dans une série d'animation était encore trop ambitieux pour l'année 2014, les fans ont très bien accueilli la relation amoureuse entre Korra et Asami. Ça fait plaisir.

L'Avatar Aang est parvenu à arrêter la Grande Guerre, une tragédie que son prédécesseur Roku n'a pas pu empêcher. Les actions de Korra ont mené à la renaissance des Nomades de l'air, le rêve le plus fou de son prédécesseur Aang. Le successeur de Korra parviendra-t-il donc à rétablir son lien et celui de Korra avec tous les précédents Avatars ? Quoi qu'il advienne, nous avons hâte de savoir ce que les équipes d'Avatar Studios (fondé début 2021) nous réservent.

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il y a 3 années

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zetagundam
zetagundam
il y a 3 années

@Elliot Amor
Dans ce cas je suis donc totalement é à côtés des indices annonçant cette fin qui dans ce cas serait plus cohérente mais que je trouve toujours, avant mon re-visionnage futur, mal amenée

Elliot Amor
Elliot Amor
il y a 3 années

@zetagundam

En revoyant la série, on se rend compte qu’il y a quelques petites allusions dès la saison 3.

Les scénaristes étaient d’ailleurs déjà en train de terminer l’écriture de la saison 4 alors que la production de la 2 n’était pas encore achevée.

zetagundam
zetagundam
il y a 3 années

La série est meilleure que « Avatar:le dernier maître de l’air » car elle contient moins d’épisodes filler.

Par contre c’est quoi cette scène finale foireuse sorti dont ne sait où (rien dans la série n’amenait à cette scène) qui n’est dû qu’à une raison totalement extérieure et étrangère à la série.

Kinké
Kinké
il y a 3 années

J’ai revu ATLA de Shyamalan récemment et ce film ne mérite vraiment pas sa mauvaise réputation…

Guéguette
Guéguette
il y a 3 années

Le vrai défaut de la série est que la progression de Korra, que ce soit mentalement ou physiquement, est trop arrangeante avec les besoins du scénario.
On joue sur son côté fortiche au départ, pour la mettre au tapis en 2 2 dès qu’on en a besoin.
Et sur son comportement elle est capable de répéter les mêmes erreurs après avoir pourtant avoir eu des épiphanie à chaque fin de saison, histoire de bien se refoutre dans la merde toute seule…
Autrement les arcs étaient bien pensés pour varier les thématiques (1 les égalitaristes, 2 la fusion avec le monde des esprits, 3 le terrorisme nihiliste, 4 le glissement dictatorial…), , c’est dommage.

Hasgarn
Hasgarn
il y a 3 années

Merci d’avoir réhabilité TLOK.
Cette série mérite mieux que les critiques acerbes à son encontre. Son défaut ? Celui de ne pas ressembler à ATLA. C’est tout de même bien con, comme défaut, quand on reproche souvent à une suite d’être trop proche de son prédécesseur.