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Vous vouliez un bon pitch pour un film Star Wars ? The Monkey et Longlegs, en a peut-être un à propos de Dark Vador.
Alors que la présidence de Kathleen Kennedy à la tête de Lucasfilm pourrait se terminer, il convient de se rappeler que les coulisses de Star Wars n’ont pas été une partie de plaisir depuis le rachat de Disney. Au-delà du chaos de la postlogie, la franchise a surtout peiné à faire ce que George Lucas espérait pour son bébé : l’offrir à des visions multiples et variées.
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Entre le renvoi de Phil Lord et Chris Miller sur Solo et les annulations des projets de David Benioff, D.B. Weiss ou encore Rian Johnson, la licence n’a pas réussi à aller au bout de ses idées. Tout ou presque est désormais connecté aux envies de Dave Filoni et Jon Favreau, ce dernier étant à la réalisation du film The Mandalorian & Grogu.
Si on enlève les pastilles intrigantes de Star Wars : Visions, on aimerait que la franchise se risque vers des genres et des territoires nouveaux. Ça tombe bien, l’un des cinéastes les plus populaires du moment a sa petite idée.
Dans la peau de Dark Vador
Non content d’être le fils d’Anthony Perkins (oui oui, le Norman Bates de Psychose), Osgood Perkins s’est façonné une carrière d’acteur et de réalisateur, qui a d’ailleurs débuté dans Psychose 2, où il incarnait à son tour un jeune Norman Bates lors d’un flashback. Aujourd’hui, c’est pour ses propositions derrière la caméra qu’on retient son nom, en particulier dans le domaine de l’horreur. Le buzz acquis par Gretel et Hansel l’a ensuite amené à réaliser Longlegs, qui reste encore aujourd’hui l’un des plus gros succès du distributeur Neon. 100 millions de dollars de recettes pour 10 millions de budget, on peut parler de petit phénomène.
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L’auteur est de retour sur grand écran avec The Monkey, adaptation d’un livre de Stephen King. À cette occasion, Perkins s’est adonné à une session de AMA (Ask Me Anything) sur Reddit. Et lorsqu’un utilisateur lui a demandé quelle histoire il voudrait raconter si on lui donnait un budget suffisant et la technologie, sa réponse a concerné Star Wars :
« Une collection des rêves et des cauchemars de Dark Vador dans une suite de courts-métrages. »
C’est assez simple dans l’idée, mais aussi franchement dévastateur. Si George Lucas a fait des visions d’Anakin l’un de ses pivots vers le Côté Obscur, l’homme derrière le masque est encore plus tourmenté, bien qu’il dissimule ses fêlures dans son armure. À vrai dire, Star Wars aurait bien besoin de l’onirisme que suppose un tel concept, tout en ayant la possibilité de montrer Vador dans ces élans de violence inarrêtables qui en font une figure si iconique.
Tout cela reste bien sûr de l’ordre du fantasme, mais nous, en tout cas, on signe. Alors que fait la direction de Lucasfilm ? Pour des projets Star Wars plus concrets, il faudra attendre le 22 avril, date de sortie des premiers épisodes de la saison 2 d’Andor sur Disney+.
Nan, plus de films basés sur la saga Skywalker : on en peut plus !
Dark Vador a beau être un monument de la pop-culture de ces 40 dernières années, on l’a vu dans déjà assez de films (et de séries) pour toute une vie. Ce qui m’a toujours plu et excité dans l’univers de SW, c’était justement de voir au-delà des personnages et des mondes visités : ce que l’on entrevoit derrière, une infinité d’espèces, de planètes, de conflits ou d’histoires se jouant en parallèle de ce qui nous est montré à l’écran, nous donnent une impression de richesse sans commune mesure. Une galaxie très lointaine où peuvent coexister sur la même planète des abominables machins des neiges et des AT-AT, une faune tellement riche et variée que même une visite dans une cantina bigarée ne saurait nous en dévoiler qu’une toute infime portion…
Alors pourquoi avec un tel matériau dans les mains faudrait-il constamment revenir vers les mêmes personnages et les mêmes histoires ?
Je n’ai pas vu, mais sur le papier, The Acolyte me semblait une des tentatives les plus intéressantes de Disney/Lucasfilms depuis bien longtemps et à mon avis ils devraient continuer sur la même lancée pour leurs projets à venir, quitte un peu à désarçonner au début. Soit avec des histoires situées bien en amont de la continuité la plus continuité ou alors plusieurs générations après, avec peut-être d’autres rapport de force que l’éternelle lutte entre la vilaine tyrannie-nazie-like et les gentils rebelles de l’autres ? Quelque chose de plus ambivalent, à l’image de certains protagonistes de Andor ou Rogue One, qui essayaient de cre des zones d’ombres dans les forces en présence.
Mais par pitié, arrêtez de nous ressortir les mêmes figures et histoires ultra-rebattues depuis des décennies! le fan-service a ses limites, même pour les doudou-nostalgiques ayant découvert la 1e trilogie à l’époque de sa sortie… (en ce qui me concerne en tous cas, je n’en peux plus et pourtant j’ai « souffert » avec la série Obi-Wan juste pour le plaisir de revoir ce dernier se fritter encore une fois avec son éternelle némésis, mais je ne paierais pas un ticket de cinoche pour revoir ces persos sur grand écran).
Pourquoi pas, ça peut être sympa, mais ça reste sur la famille skywalker et une période d’ l’histoire. La période avant reste en attente d’un bon projet. La période de l’après, finalement, est-ce que Tolkein n’avait pas raison en abandonnant la suite du Seigneur des anneaux? Peut-il y avoir, dans l’univers de Starwars un adversaire qui sure Palpatine? comme pour Sauron? Tolkein a dit non
Mouef, c’est pas gagné pour Starwars avec des projets comme ça.