Formule 1 : Drive to Survive – Saison 7
- Déjà disponible
- Durée : 10 épisodes d’environ 40 min
De quoi ça parle ? Le résumé du championnat de Formule 1 2024, entre les coulisses dans les paddocks, les duels à 300km/h, le chaos des courses et les revirements radicaux.
Pourquoi il faut la regarder ? Probablement pas pour avoir un résumé solide des courses, Netflix racontant à sa sauce (et sans se soucier vraiment des faits de courses justement) les différentes rivalités sur le bitume entre les monoplaces et les pilotes. Par exemple, tout ce qui tourne autour de Norris et Verstappen est balayé d’un revers de main ou presque, quand George Russell a bel et bien gagné le circuit de Spa dans cette saison 7, sa disqualification étant tout bonnement effacé de l’histoire.
Concrètement, de mal en pis, Drive To Survive est devenue une compilation de faux dramas montés de toute pièce (ou exagérés) pour l’entertainment. C’est vraiment dommage tant l’univers de la F1 recèle de moments magiques qui auraient mérité d’être mieux exploité, à l’image de la première victoire de Lewis Hamilton depuis 2021 sur le circuit de Silverstone ou son départ révolutionnaire chez Ferrari. Reste heureusement quelques belles idées dont le superbe épisode 7, Dans la chaleur de la nuit, qui contient toute l’âme du sport.
O’brother
- Déjà disponible
- Durée : 1h46

De quoi ça parle ? Dans le Mississippi profond, pendant la Grande Depression, trois prisonniers enchainés s’évadent du bagne : le charmeur Ulysses Everett McGill, le simplet Delmar et le râleur Pete. N’ayant rien à perdre et unis par leurs chaînes, ils entreprennent un voyage semé d’embuches et riche en personnages hauts en couleur. Mais ils devront redoubler d’inventivité pour échapper au mystérieux et rusé shérif Cooley, lancé à leur poursuite…
Pourquoi il faut le regarder ? En 2000, les frères Coen sont au sommet de leur art. En une quinzaine d’années, ils avaient enchaîné quelques uns de leurs plus grands films avec Arizona Junior (1987), Miller’s Crossing (1990), Barton Fink (1991), Fargo (1996) et The Big Lebowski (1998), avec une pluie de récompenses pour les adouber (Palme d’or et Prix de la mise en scène pour Barton Fink, Prix de la mise en scène à Cannes et Oscar du meilleur scénario pour Fargo…).
O’Brother était leur huitième film, et leur première collaboration avec George Clooney avant Intolérable cruauté (2003), Burn After Reading (2008) et Ave, César ! (2016). Et entre la réjouissante satire, la musique et le talent des acteurs, cette aventure très librement inspirée par L’Odyssée d’Homère figure clairement parmi les bons petits plaisirs des Coen. Même si c’est loin d’être leur meilleur film.
L’exorciste du vatican
- Disponible le 10 mars
- Durée : 1h46

De quoi ça parle ? L’exorciste en chef du Vatican découvre un démon comme il n’en a jamais vu lors d’une enquête sur un jeune garçon possédé dans une ancienne abbaye en Espagne.
Pourquoi il faut le regarder ? Le personnage que Russell Crowe incarne avec un cabotinage des enfers et un accent italien aussi authentique que les cheveux de John Travolta est inspiré par le véritable exorciste du même nom : Gabriele Amorth, aujourd’hui décédé.
Véritable star dans son domaine, le père Amorth avait déjà fait l’objet, en 2016, d’un documentaire réalisé par nul autre que le père de L’Exorciste, William Friedkin. Mais L’Exorciste du Vatican n’a, en substance, pas grand-chose à voir, puisqu’il choisit un ton qui oscille constamment entre le second degré, le nanardesque et l’épouvante pour raconter cette histoire improbable à la gloire de l’Eglise catholique.
Des incohérences ? Oui. Du prosélytisme catho ? Aussi. Des personnages féminins catastrophiques ? Houlà. Mais aussi : Russell Crowe qui fait des petits tours en Italie sur sa Vespa, soutane au vent, et qui s’éclate comme jamais dans un rôle étrangement fait pour lui. Vous pourrez trembler de peur ou de rire devant L’Exorciste du Vatican, mais une chose est sûre : il ne vous laissera pas indifférent.
1883
De quoi ça parle ? En quête d’une vie meilleure, la famille Dutton s’embarque dans un périlleux voyage à travers les Grandes Plaines à destination de la terre qui deviendra le ranche de Yellowstone.
Pourquoi il faut la regarder ? Alors que le phénomène Yellowstone vient de débarquer sur Netflix, la plateforme vient de récupérer le premier spin-off de l’univers de Taylor Sheridan. Comme son titre l’indique, 1883 est un prequel, qui suit les ancêtres de John Dutton (Kevin Costner) en pleine conquête de l’Ouest. Sam Elliott, Tim McGraw et Faith Hill incarnent cette traversée vers un monde meilleur fantasmé (mais clairement dangereux), jusqu’au Montana, où se trouve le fameux ranch Dutton, au centre des convoitises de la série-mère.
Véritable western porté par la finesse de son point de vue, 1883 a surtout le mérite d’être un spin-off pensé comme un film de 10 heures. Pas de saison 2 à l’horizon pour ce récit en vase-clos, qui pourra satisfaire ceux qui ne dédient pas encore leur vie au monde impitoyable de Yellowstone.
Adolescence
- Disponible le 13 mars
- Durée : 4 épisodes d’environ 50 min
De quoi ça parle ? Quand un ado est suspecté de meurtre, ses parents, l’inspecteur chargé de l’affaire et une psychologue s’interrogent sur ce qui s’est réellement é.
Pourquoi il faut la regarder ? Le thème est pour le moins difficile, mais il faut reconnaître qu’il est actuel. D’autant que les premières images d’Adolescence évoquent le phénomène « incel » et plus globalement les idéologies qui peuvent aujourd’hui atteindre la jeunesse par le biais si facilement corruptible des réseaux sociaux. La mini-série semble s’intéresser plus précisément au point de vue des parents, qui prennent en pleine face la révélation d’une facette de leur enfant qu’ils ne soupçonnaient pas.
Les créateurs Jack Thorne et Stephen Graham (par ailleurs acteur principal) sont des habitués de Netflix : le premier a beaucoup écrit pour la plateforme, notamment les deux Enola Holmes et Joy. Mais il est surtout connu pour l’adaptation de À la croisée des mondes de la BBC. Le second, outre des seconds rôles dans moult films hollywoodiens, était dans la saison 6 de Peaky Blinders et il sera bientôt à l’affiche du long-métrage.
MAIS AUSSI…
Les Incorruptibles, Le Maître du jeu…