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Julius Onah est revenu sur cet accueil tiède.
À l’échelle Marvel, ce 4e volet de la saga autrefois menée par Chris Evans, remplacé par Anthony Mackie, est très loin de faire l’unanimité. Même sans se contenter des peu fiables scores Rotten Tomatoes et Metacritic (parmi les plus faibles du MCU), il a essuyé beaucoup de critiques moyennes et quelques critiques extrêmement négatives de la part de médias américains très suivis. Le public ne lui en a pas particulièrement tiré rigueur puisqu’il a amassé 289,4 millions de dollars en un peu moins de deux semaines d’exploitation.
Un succès très, très relatif considérés les enjeux et les sommes investies, qui font débat depuis les rumeurs d’une production tourmentée et d’un tournage infernal. Mais le réalisateur Julius Onah reste philosophe. Du moins, c’est ce qu’il dit.
Captain America contre la langue de bois
Onah, qui avait signé en 2018 The Cloverfield Paradox, encore moins bien reçu par la presse à l’époque, était invité au micro du podcast Phase Hero. Un fan enthousiaste l’a interrogé à propos de plusieurs aspects du film, dont sa réception « mitigée ». Sa réponse va vous surprendre (non).
« Je suis juste content de partager le film au public. Le but, c’est que le public e un bon moment et ait une très, très bonne expérience. Et nous avons également é un bon moment en faisant ce film, nous avons travaillé très dur pour créer quelque chose dont les thèmes et les idées nous étaient très personnels. En fin de compte, on fait le fait le meilleur film possible, on le sort et on laisse le public réagir. Je crois vraiment que, quand le public rencontre le film, il devient le sien. Cette conversation, en tant que fan moi-même, j’aime en faire partie. Donc je l’accueille comme un conteur. »
Malheureusement, le cadrage de sa webcam ne révèle pas l’équipe com’ de Disney qui braque un bazooka sur sa tempe ni le prompteur utilisé depuis les débuts du MCU, voire depuis l’invention du damage control. Ce discours promotionnel bien policé et à peu près aussi sincère qu’un ministre français, on l’entend depuis très longtemps. Il irrigue chaque seconde de cette interview, y compris au moment d’évoquer les reshoots massifs qu’aurait subi le film, l’occasion « d’expérimenter et repousser certaines limites » selon Onah.
Le grand film expérimental de ce début d’année est en salles depuis le 12 avril 2025. Et pour repousser encore un peu plus les limites du cinéma grand public, il faudra attendre le 30 avril pour Thunderbolts*, puis le 23 juillet pour Les 4 Fantastiques, premiers pas.
Vous avez une Dolorean, EL? Petits cachottiers
Je suis allé le voir et ce films n’est vraiment pas bon, trop de blabla pas assez d’action, pour un film de super héros Marvel c’est un échec.J’ai regardé le film conclave cette semaine et j’ai bien aimé pourtant ça ne fait que parler dans ce film mais c’est à ça que je m’attendais. Quand je vais ciné pour voir un film d’action je m’attends a voir de l’action, s’il n’y en a pas c’est qu’ils n’ont rien compris.
Vous êtes sûr ?
Le silence vaut parfois mieux qu’un long discours parait il… j’avoue que dans ce cas…
Aaah, les réactions des réals de chez Marvel et leur fameuse langue de bois :
Le public : dites, votre film, il est un peu naze, non ?
Julius Onah : J’ai pris beaucoup de plaisir à faire ce film.
Le public : beaucoup de gens prennent du plaisir à faire caca, mais de la à le sortir au ciné.
Julius Onah : Je remercie Marvel pour cette opportunité !
Le public : Ok, c’est bon autant demander à Chat GPT.
Julius Onah : L’expérience était incroyable et moi-même je suis un fan.
Le public : non, mais c’est bon, quand on assume pas ses erreurs, autant se taire.
Julius Onah : la température extérieure est de 19 degrés.