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Avec son voyage dans le temps, ses paradoxes temporels, sa pandémie mortelle, sa romance impossible, sa jolie réflexion sur le souvenir et sa fin pleine de possibilités, L’armée des 12 singes réalisé par Madeleine Stowe est un chef-d’œuvre de science-fiction (et probablement du cinéma tout court).
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Pourtant, L’armée des 12 singes a connu une production très compliquée. Entre les droits d’adaptation de La Jetée difficile à obtenir à cause de Chris Marker, un scénario trop complexe qui effrayait Hollywood, un budget minuscule proposé par Universal, des producteurs méfiants sur la viabilité du projet ou un Terry Gilliam totalement perdu sur le tournage, le film a frôlé la catastrophe à plusieurs reprises. Mais heureusement, un miracle hollywoodien l’a sauvé de toutes les tempêtes.
Trente ans après sa sortie et peut-être plus que jamais, le film résonne énormément avec notre présent notamment dans un monde post-Covid 19 évidemment, mais surtout dans un monde fermant trop souvent les yeux face au réchauffement climatique, à la surpopulation, à la surconsommation… Retour en vidéo sur ce film culte et visionnaire.
Je ne regrette pas d’avoir vu « L’armée des 12 singes » au cinéma.
La prestation de Bruce Willis et de Brad Pitt est impressionnante et c’est vraiment drôle de voir comment ce réalisateur décrit le monde de la psychiatrie. C’est clownesque !
À mes yeux, la filmographie de Terry Gilliam est tout simplement incroyable.
J’apprécie ce metteur en scène ; d’abord, parce qu’il est « timbré » [c’est affectueux] et ensuite parce qu’il est similaire à David Lynch, Tim Burton et David Cronenberg en termes de créativité. Il possède son propre univers.
C’est mon père [ionné de cinéma et fan des « Monty Python’s »] qui m’a fait découvrir ce réalisateur.
Quand j’étais enfant, il m’a emmené voir « Bandits, bandits » au cinéma. Une histoire de voyage à travers le temps et je garde encore en mémoire cette expérience. Quel film !
Un grand merci Alexandre pour cet article et cette vidéo !
Ciao a tutti !
Excellente vidéo, pour moi une des clefs pour comprendre la fin, c’est la profession que se donne le Dr Peters à la fin, dans les assurances.
Le fait que le virus soit inodore, et imperceptible donne quelques indications sur le parti-pris de Gilliam, qui traite la folie sous un angle kafkaïen dans ses films.
On comprend qu’on est sans doute plus face à une arnaque au virus destinée à contrôler les populations.
Excellente vidéo d’analyse de ce chef d’oeuvre ! J’ignorais pas mal d’anecdotes évoquées ici, bien qu’ayant vu le film maintes et maintes fois (il faudrait d’ailleurs que je remplace mon DVD par le BluRay), donc merci beaucoup pour ce doigt dans le culte. C’est de la SF tellement intelligente ! Un incontournable !
« un monde fermant trop souvent les yeux face au réchauffement climatique, à la surpopulation, à la surconsommation… » c’est obligé de er par une IA pour écrire ce genre de poncif ?
Pourquoi comparer quand on peut profiter de ces deux monstres ?
Toute ce qui se rapporte au personnage de Pitt a manifestement été ajouté pour donner au film une durée cinéma. Enlevez tout ça, et vous obtenez La Jetée, un film plus marquant et percutant que les 12 singes. J’adorais les 12 singes, j’ai vu La Jetée, j’ai grandi.
j’ai beaucoup aimé la série aussi !
La jetée est l’armée des douze singes sont complémentaires. Ce sont deux chefs d’oeuvres.
Voilà du cinéma puissant. Voilà ce qu’il faut promouvoir.
J’ai vu La Jetée récemment, j’ai compris alors que les 12 singes était, en vérité, inutile et boursouflé. Le chef d’oeuvre c’est La jetée.
Merci Alexandre, bien d’a cord avec votre ion pour ce magnifique film, qu’on imagine impossible à faire aujourd’hui helas…