Fasciné par ses recherches relatives à la théorie de Gestalt, le documentariste Gregory J. Read ambitionne initialement d’en faire le sujet de son prochain projet. De fil en aiguille toutefois, l’Australien décide finalement de faire d’en sa toute première œuvre de fiction.
Avec Like Minds, thriller psychologique complètement é sous les radars à sa sortie en 2006, le cinéaste use du flashback pour mieux s’inscrire dans la continuité de films noirs, et de ce fait, mener son audience en bateau.
"Tu vas finir dans l'une des pires franchises de la Warner"
The Flash
Réflexes de mise en scène obligent, le métrage ne s’impose pas exactement comme le plus artistique ou le plus ambitieux. De par ses crédits précédents, Read se répond d’un dispositif sans ambages ni fioritures. Son recours au flashback évoque ainsi une forme d’archive et appelle subséquemment au travail de reconstruction propre au documentaire dont le cinéaste est issu.
Que l’on s’entende : il est vrai que dans le cinéma de fiction, l’usage d’un tel procédé est généralement pointé du doigt. Certains théoriciens et critiques, tels que le fort connu Gilles Deleuze (que chaque étudiant en cinéma s’est vu contraint d’étudier ad nauseam), qualifient notamment son utilisation de prodigieusement facile.
Deleuze, Aumont, Bazin, Epstein et on en e et des meilleures
« Ça va trop de soi que le flashback, c’est un simple écriteau au cinéma ; mettons un fondu enchaîné et puis après des images surexposées […] C’est un écriteau type "attention souvenir" ; ça ne dée pas ça, c’est un procédé purement conventionnel. […] S’il n’y a pas quelque chose qui nous force à raconter l’histoire au é, aucune raison d’employer le flash-back à n’importe quel moment ; c’est des procédés nuls. »
Un excellent film, j’en garde un très bon souvenir!
« qui a voulait tromper tout le monde »