Films

Christine : la meilleure adaptation du King au cinéma, par le maître John Carpenter ?

Par Gaël Delachapelle
15 juin 2021
MAJ : 21 mai 2024
Christine : Affiche officielle

Retour sur l'une des meilleures adaptations de Christine.

Parmi les auteurs les plus adaptés sur grand écran, c’est peu de dire que Stephen King occupe une place toute particulière dans le cinéma de genre américain. En effet, le King entretient depuis toujours une grande histoire d’amour avec le 7e art, surtout lorsqu’elle donne des adaptations cultes (La Tour sombre.

Un blockbuster indigne dans le paysage hollywoodien de 2017 et une trahison totale de l’œuvre de Stephen King, rattrapé depuis par John Carpenter, un autre "Maître de l’horreur", qui essuyait à l’époque l’échec commercial de son chef-d’œuvre, The Thing.

Et si, sous ses airs de pure commande commerciale pour renouer avec le succès, Christine n’était pas tout simplement la meilleure adaptation de l’œuvre du King au cinéma, par le maître John Carpenter ?

 

Photo Keith Gordon (I)Prêt pour un tour ?

 

Masters of Horror

Si nous n’allons pas vous faire l’affront de vous rappeler qui est John Carpenter et la place importante qu’il occupe dans le cinéma de genre américain des années 80, un rappel de contexte s’impose néanmoins pour replacer Christine dans la filmographie du cinéaste. Après ses deux premiers longs-métrages, Halloween, la nuit des masques (1978) que Carpenter rencontre son premier grand succès critique et commercial (70 millions de dollars au box-office mondial, pour un budget de 325 000).

Considéré comme l’un des films les plus rentables de l’histoire du cinéma, Halloween fait de lui un réalisateur bankable aux yeux des studios, enchaînant les succès commerciaux avec ses films suivants (Steven Spielberg (792 millions de dollars pour un budget de 10).

 

PhotoL'Extra-terrestre que Carpenter n'avait pas vu venir...

 

À titre de comparaison, le film de John Carpenter ne rapporte que 19 millions de dollars, ce qui est à peine plus que son budget de 15 millions. En 1982, The Thing devient seulement le 43e film le plus rentable de l’année, là où Spielberg et son E.T. occupent la première place du box-office US. Recevant des critiques assassines de tous les côtés, qui ne comprennent pas le pessimisme et le cynisme de son film, le cinéaste aura beaucoup de mal à digérer cet échec critique et commercial.

Ce n’est que des années plus tard, lors de sa sortie sur le marché de la VHS et du DVD, que The Thing sera reconnu comme le véritable chef-d’œuvre de son auteur, à l’image du Ridley Scott, sorti la même année, qui subira le même sort.

Mais l’échec de The Thing met également à mal la relation entre le studio derrière le long-métrage et le cinéaste, ce qui lui vaudra son premier rendez-vous manqué avec Stephen King. En effet, John Carpenter devait adapter Firestarter (Charlie en VF), un autre roman du maître, avant qu’Universal Pictures ne décide tout simplement de lui retirer le projet, suite à l’échec commercial de The Thing. Après avoir été l’un des réalisateurs les plus rentables d’Hollywood, Carpenter voit les studios lui tourner subitement le dos.

 

photoUn box-office qui n'a pas une gueule de porte-bonheur...

 

Parallèlement, le producteur Meurtre au 43e étage quelques années plus tôt.

Remplacé par Drew Barrymore dans le rôle-titre), il accepte de réaliser Christine pour un budget de 10 millions, y voyant l’opportunité de renouer avec le succès commercial pour relancer sa carrière, après l’échec douloureux de The Thing. Et ce qui devait être un simple job pour le cinéaste va devenir pour beaucoup une rencontre évidente entre les deux maîtres de l’horreur et leur obsession commune pour le mal à l’état pur.

 

photoDrew Barrymore dans Firestarter

 

Le mal et ses mille visages

C’est dans son troisième film, Halloween, que cette figure du mal à l’état pur fait son apparition pour la première fois, sous les traits de l’un des antagonistes les plus terrifiants de l’Histoire du cinéma de genre américain. Un antagoniste rendu terrifiant par le simple fait qu’il n’a pas de visage. Surnommé "The Shape", le personnage de Michael Myers est introduit dans La nuit des masques par un plan-séquence d’ouverture en vue subjective. Une scène où le spectateur se retrouve en position de voyeur, à travers le regard d’un tueur qui rôde autour d’une maison, avant de s’y introduire pour tuer la jeune fille qui occupe les lieux.

Ce n’est qu’à la fin de cette séquence d’ouverture qu’on découvre que le tueur n’est autre qu’un petit garçon, qui vient d'assassiner sa grande sœur avec un couteau. Ce gimmick du plan subjectif, ou de la caméra steadicam en mouvement, revient de manière assez récurrente dans la filmographie du réalisateur, surtout lorsqu’il est question de représenter cette figure du mal sans visage.

C’est le cas également dans The Thing, où la caméra se déplace de manière fantomatique dans les couloirs vides d’une station isolée en Antarctique. Notamment pour y suivre l’errance d’un chien en apparence inoffensif, mais qui se révélera plus tard porteur d’un mal bien plus viscéral et invisible qu’il n’y paraît. Et même si Carpenter s’évertue encore aujourd’hui à qualifier Christine de job purement alimentaire, son film ne déroge pas à sa règle.

 

photoLe mal sans visage... 

 

Après avoir investi la silhouette d’un tueur masqué qui sème la terreur entre les pavillons d’un quartier résidentiel et un extra-terrestre qui se fond dans le décor d’une station isolée en imitant toute forme de vie, le mal se tapit cette fois sous le capot d’une sublime Plymouth Fury de 1958, à la carrosserie rouge pimpante. Ce n’est par ailleurs pas anodin si la tagline présente sur l’affiche du long-métrage à l’époque renvoie à cette idée d’animer l’inanimé (« Comment tuer ce qui n’est pas vivant ? »).

Dès son introduction dans une usine automobile des années 50 (une séquence d’ouverture absente du roman), avec pour fond sonore la chanson Bad to the Bone de George Thorogood (également présente dans Terminator 2 : Le Jugement dernier), Christine détonne au milieu des autres modèles de la chaîne. De par sa couleur flamboyante et son étrange radio, qui en font un personnage à part entière, doté d’une âme dans son moteur. Une voiture aux allures d’enfer qui attise la convoitise des hommes, à leurs risques et périls (l’un se coince la main en ouvrant son capot, l’autre meurt asphyxié pour avoir osé souiller sa banquette blanche avec les cendres de son cigare).

Une fascination fatale qui en fait un personnage aussi séduisant que terrifiant, ce qui achève le parallèle évident avec le diable en personne. Et comment rendre plus vivant ce qui ne l’est pas, si ce n’est par le regard d’un plan subjectif qui confère une vie artificielle à un corps constitué de pièces mécaniques. En plus de ses phares qui s’allument tout seuls, de son moteur qui gronde et de sa radio qui parle à travers de vieilles chansons d’amour 50’s, Christine est également dotée d’un regard.

 

photoC'est ce qui s'appelle se refaire une beauté...

 

Un regard qui devient le nôtre lorsqu’elle se met à pourchasser et à tuer ceux qui se mettent en travers de son chemin, de la même manière que l’on assiste au premier meurtre de Michael Myers à travers ses yeux. Chez Carpenter, le mal est invisible, car il se substitue au regard du spectateur, de par sa pulsion voyeuriste.

Ce qui achève de faire de Christine un monstre de cinéma à part entière, c’est sa capacité à se transformer en créature de chair et de sang, à l’image des déformations organiques de The Thing. Difficile en effet de ne pas évoquer cette séquence hallucinante d’autoréparation, conçue durant la postproduction du métrage, à partir de gros plans sur des pièces de la voiture, écrasées par pression hydraulique. Grâce à la science du montage, Christine prend littéralement vie à l’image en réparant ses déformations causées par la bande de Buddy. Cette dimension organique prend encore plus d’ampleur lors du climax, où les déformations causées par le bulldozer lui donnent des allures de créature avec des dents sur le capot.

Une créature flamboyante qui s’enflamme littéralement à l’écran, ce qui finit d’en faire une créature des enfers, qui appartient autant à l’écurie des monstres de King qu’à la filmographie de Carpenter. Car si les deux auteurs ont en commun le même croquemitaine en la personne de Christine, ils partagent également cette idée d’un mal profondément américain jusque dans ses entrailles.

 

photoUne voiture d'enfer...

 

Le mâle américain

Si le mal se cache dans la banalité du quotidien au sein des œuvres respectives des deux maîtres, il aura pris des formes diverses et variées dans les romans de l’écrivain. Que ce soit un clown dans Ça, un gros chien dans Cujo, ou encore une voiture dans le cas présent de Christine. Là où le mal n’a pas de visage chez Carpenter, il en a des milliers dans le bestiaire horrifique de King, souvent en adéquation avec nos peurs primaires, notamment celles liées à l’enfance, son thème de prédilection.

Mais là où Ça et La folle journée de Ferris Bueller), confirmant le statut de parenthèse qu’occupe le métrage dans l’œuvre du maître.

 

photoC'est dur d'être un ado... 

 

À la différence que contrairement aux comédies de John Hughes, Christine est un teen movie bien plus sombre, teinté d’un humour noir propre au cinéaste, certes, mais qui dépeint les tourments d’un teenager mal dans sa peau. Arnie Cunningham (John Stockwell), un lycéen qui représente son opposé total sur tous les points (sportif, garçon à filles, etc.) : jusqu’ici, on retrouve à peu près tous les clichés.

Et soudain, Christine fait son entrée en scène, avec sa vieille carrosserie cabossée et son charme désuet, dont Arnie tombe littéralement amoureux. L’arrivée de la voiture démoniaque dans sa vie impacte directement la personnalité de l’adolescent, qui gagne en confiance au point d’inviter Leigh (Alexandra Paul), la plus jolie fille du lycée que même Dennis n’a pas réussi à inviter. Si le producteur Richard Kobritz a été séduit par le manuscrit de Christine, c’était avant tout pour sa "célébration de l’obsession de l’Amérique pour les voitures". Et John Carpenter a parfaitement saisi l’essence de ce que cherche à raconter Stephen King à travers cette obsession, tout en l’assimilant à son regard sur l’Amérique contemporaine.

En effet, dans les années 80, avoir une belle bagnole devient synonyme de puissance et de masculinité toxique chez les teenagers américains, et la fascination d’Arnie pour les belles jantes de sa Plymouth Fury rouge ne reflète ni plus ni moins ce phénomène de société propre à son époque. Il suffit de voir simplement tout ce que la pauvre Leigh subit durant le long-métrage, dans ce qui ressemble à un triangle amoureux entre elle, son copain et sa voiture.

 

Photo Alexandra PaulCe n'est que le début... 

 

Lorsqu’elle fait part à Arnie de sa jalousie par rapport à sa relation fusionnelle avec sa voiture, Christine ne tente ni plus ni moins de l’étouffer pendant un rencard au drive-in qui tourne mal. Arnie n’hésite pas à se montrer agressif verbalement, voire même physiquement, envers elle, notamment lorsqu’il la repousse après avoir découvert ce que Buddy et sa bande ont fait à sa voiture (Keith Gordon a frappé Alexandra Paul par surprise pour obtenir un vrai sursaut de l’actrice à l’écran). Et bien sûr, Christine essaye littéralement de la tuer dans le climax du film.

Le personnage féminin du métrage en prend donc pour son grade, dans ce qui ressemble à un programme qui coche toutes les cases du cahier des charges définissant un mâle américain dans le sens le plus masculin du terme. Mais Christine raconte surtout la vengeance d’un ado sur ceux qui l’entourent, telle une voiture qui écrase ceux qui s’interposent sur sa route. Que ce soit les parents d’une sphère familiale puritaine qui l’étouffe, les brutes qui le martyrisent depuis trop longtemps, ou encore sa petite amie et son meilleur ami qui, en plus de ne pas comprendre son lien fusionnel avec Christine, se rapprochent derrière son dos (la scène a été coupée au montage).

Le sentiment d’être incompris, voire trahi par ses proches, etc. Bref, des émotions propres à l’adolescence que King dépeint dans son œuvre, et que Carpenter parvient à adapter avec brio en saisissant l’essence même des thématiques du maître, à travers une représentation du mal propre à sa filmographie. C’est ce qu'on appelle une belle rencontre entre deux maîtres du genre.

 

photo, I Keith Gordon, Alexandra Paul, I John StockwellL'adolescence, une période so dark...

 

Des jantes rouges au box-office

Lors de sa sortie en 1983 aux États-Unis, Christine reçoit un accueil plutôt positif, que ce soit de la part de la critique ou du public, tout en rencontrant un succès commercial plus qu’honorable au box-office US (21 millions de dollars pour un budget de 10 millions). En , le métrage rencontre également le succès auprès de la critique et du public, frôlant le million d’entrées de très près, ce qui n’était pas arrivé depuis New York 1997. Un score qui permet à John Carpenter de renouer avec le succès commercial après l’échec de The Thing, créant au age une relation de confiance avec le studio Columbia Pictures, qui s’associera de nouveau avec le cinéaste pour son film suivant, Starman (1984).

Un road-movie romantique à part dans la filmographie de Carpenter, qu’il définira comme "un mea culpa envers les studios", toujours dans une démarche d’excuse après l’échec de son chef-d’œuvre. Un petit succès plus critique que commercial, qui vaudra à son comédien Tsui Hark, qui sera un autre échec commercial et critique sur le CV du cinéaste, avant d’obtenir sa rédemption sur le marché de la vidéo, à l’image de The Thing.

 

Karen Allen et Jeff Bridges dans Starman

 

Si, comme à son habitude, Stephen King est de nouveau déçu par cette adaptation, l’écrivain n’appréciant apparemment pas quand son œuvre est bien adaptée par un cinéaste de renom (coucou Shining), Christine est encore aujourd’hui considéré par beaucoup comme l’une des meilleures adaptations de l’auteur au cinéma, et à raison. Car si Carpenter continue toujours d'affirmer que cette adaptation n’était pour lui qu’un simple job, sans réelles motivations derrière, il aura réussi néanmoins à transposer sur grand écran l’obsession de King pour le mal à l’état pur comme peu de cinéastes l’ont fait avant lui.

Christine n’est donc peut-être pas le meilleur film de John Carpenter, mais il s’agit sans aucun doute de l'adaptation à la fois la plus fidèle et libre de l’œuvre du King, ce qui n’est déjà pas si mal. Et en attendant pourquoi Stephen King est si dur à adapter par ici.

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Hocine
Hocine
il y a 3 années

@l’Indien zarbi à moitié a poil
Le documentaire sur Michael Cimino, réalisé par Jean-Baptiste Thoret, est actuellement disponible sur Arte replay. En fait, il s’agit d’une version courte d’un documentaire qui sortira prochainement au cinéma.
Jean-Baptiste Thoret avait rencontré Michael Cimino aux Etats-Unis, il y a environ 10 ans, pour plusieurs heures d’entretiens.
Michael Cimino avait alors proposé à Jean-Baptiste Thoret de prendre la route avec lui et de se rendre sur les lieux où il avait tourné certains de ses films.
Suite à cette rencontre, un livre ionnant sur Michael Cimino a été publié.
Le documentaire est un prolongement de ce livre.

l'Indien zarbi à moitié a poil
l'Indien zarbi à moitié a poil
il y a 3 années

[)@r|{
Yep !
Superbe, sans oublier le non moins superbe doc sur Cimino, magnifique.
Je ne me suis pas renseigné sur sa rediffusion, par contre .

[)@r|{
[)@r|{
il y a 3 années

Arte vient de diff un cycle John Carpenter [trois films] plus un documentaire. « They Live », c’était hier soir.
@alshamanaac « They Live » prochaine diffusion le jeudi 24 juin 2021 à 2 h 10.

Ciao a tutti !

Kyle Reese
Kyle Reese
il y a 3 années

@Lecteur 451 Bacon

C’est vrai que ça casse quelque chose cette division temporelle. Je ne sais pas s’ils auraient pu garder 2 films avec la même narration du roman qui se déroule sur plus de 1000 pages. Sinon 1 film de 3 heure je sais pas.
Mais ce sont les gamins qui m’ont le plus touché dans les films, les adultes beaucoup moins,

Francis Bacon
Francis Bacon
il y a 3 années

Darabont a fait les meilleurs adaptations de S King pour moi.

@Kyle Reese
La dernière version de Ça (en 2 parties) m’a plutôt accroché, mais quelle idée de merde de séparer les 2 temporalités et de rendre la chronologie linéaire

Hasgarn
Hasgarn
il y a 3 années

1- Les évadés
2- the mist
3- la ligne verte
4- ça (version Tom Curry)

Je verrai Christine début juillet, quand ma femme et mes enfants seront partis en vacances et en 4K de préférence.
On verra si je dois modifier mon top.

Il m’en reste à voir mais ce qui est certain, c’est que Carrie a trop vieilli pour moi et le roman reste plus fort pour moi. Et que oui, définitivement, je déteste Kubrick et son Shining

Kyle Reese
Kyle Reese
il y a 3 années

L’une des meilleurs adaptation d’un King avec Dead Zone que je mettrai en premier. Revu hier Invasion L’os Angeles. Malgré le culot de la critique du capitalisme, et de belles idées, le film est toujours aussi long et ennuyeux pour moi.

Mon top King film:

Dead Zone
Christine
Carrie

Puis

Shining
Misery
Shawshank redemption
The Mist
Dr Sleep version longue
Dolorès claiborn
Simmetiere
L’art des ténèbres.

Me souvient plus de stand by me.
Pas lu ni vu la ligne verte.

Bcq aime 22/11/63, et le bazar de l’épouvante était bien sympa aussi.

J’aimerai que qqun de talentueux adapte Revival ainsi que le joli Joyland.

Je dis très partage pour Ça. Autant j’ai beaucoup aimé la première partie malgré une certaine précipitation autant la partie 2 m’a laissé un peu de marbre. Faudrait que je les revois. Car le Clow est lui totalement réussi.
Et une nouvelle adaptation de Peur Bleu et Salem me conviendrait tout fait. En attendant j’ai hâte de voir le nouveau Fire Starter.
Pour Christine …. On verra mais je suis septique
Car le film original n’a pas beaucoup vieilli et je ne m’en lasse pas.

planqui
planqui
il y a 3 années

Je peux comprendre qu’on aime le film sans avoir lu le livre d’origine… Mais si c’est le cas cette adaptation est décevante car comme trop souvent dans les adaptations de l’époque de King on enlève l’essence horrifique du héros…

Ray Peterson
Ray Peterson
il y a 3 années

C’est vrai que, en complément de Big John, Rob Reiner et Frank Darabont sont des réals très fidèles à l’univers de King. Perso, malgré ses effets spéciaux numériques déjà datés en 2007 et son Thomas Janes bof bof, « The Mist » reste une des meilleures adaptations de Stephen King.
Romero aussi aurait pu être un fidèle de chez fidèle pour King. Si seulement on lui avait laissé les coudées franches pour « La Part des Ténèbres » et son adaptation de the « Roaster » qui n’a jamais vu le jour.

alshamanaac
alshamanaac
il y a 3 années

Pour infos, Théma Carpenter sur ARTE en ce moment avec NY97, Prince des Ténèbres et Invasion Los Angeles dispo en replay (peut être d’autres à venir, j’ai du mal à trouver la liste des « films à venir » sur leur programme TV… Egalement dispo une grosse ITW/doc avec Big John qui revient sur sa carrière.