Rock, Transformers… Michael Bay est un génie incompris, on vous le prouve

Rock, ce soir à 21h sur W9

Bad Boys, Rock, The Island, Transformers, No Pain No Gain... parlons un peu sérieusement (?) de Michael Bay.

Parce que si se moquer de Michael Bay est désormais un sport international, c'est avant tout parce que les gens sont jaloux. Jaloux de son aura, jaloux de son talent. À l'instar de certains de ses plus prestigieux collègues, le metteur en scène est un vrai auteur, un visionnaire, hanté par un certain nombre de thématiques qui parcourent son oeuvre et, si ce n'est pas nous, qui le défendra contre la plèbe ignorante et ingrate ?

C'est donc cette mission que nous nous sommes fixée. Une manière pour nous de rendre hommage à celui qui, tout au long de sa carrière, a su nous faire rêver et nous contenter, même au niveau de nos plus bas instincts. Place au Maître en quelques points qui vous convaincront sans aucun doute qu'il est le plus grand réalisateur du monde.

 

Michael Bay avec une grosse caméra et un petit cheval

 

C'EST UN GROS BEAUF ET IL ADORE ÇA

Et nous aussi d'ailleurs, quand on y réfléchit. Qu'il s'agisse de Transformers tout entière, Michael Bay est probablement le réalisateur qui assume le plus ses convictions et ce qu'il est : un gros beauf américain qui prône son statut avec un dévouement qui force le respect.

Là où d'autres se réfugient derrière un vernis bienpensant de circonstance qui ne fait pas vraiment illusion très longtemps, Michael Bay opte pour la sincérité et l'honnêteté : il ne pète pas plus haut que son cul, ne veut être personne d'autre que lui-même et ça, c'est beau. À l'heure où Hollywood s'enferme dans un politiquement correct artificiel surtout là pour se faire encore plus de pognon, Bay refuse de participer à ce mensonge à grande échelle et reste celui que l'on a connu et qu'on aime.

 

No Pain No Gain No Respect No Regret

 

Alors qu'on l'accuse d'abrutir son public de film en film, on se trompe et on prouve qu'on n'a rien compris de sa démarche. Michael Bay n'abrutit personne, au contraire, il est pour le partage et la transmission à hauteur de ce qu'il est. C'est peut-être vous qui le prenez de haut, en fait. On ne vous félicite pas.

Comme en plus il est très pointilleux en ce qui concerne le confort des spectateurs, il cherche toujours à ce qu'ils renouvellent leur matériel pour qu'ils profitent à fond de leur ion. C'est pour ça qu'on utilise ses films pour tester notre nouvelle installation, que ses films, aucun autre. Michael Bay, en plus de vivre à fond ce qui le fait vibrer, pense avant tout à nous. Alors, gros beauf, oui, mais avec un détonateur sur le coeur.

 

Platoon

 

C'EST UN VRAI AMÉRICAIN

On les voit venir d'ici les détracteurs incompétents de Michael Bay : i roule pour l'Amérique conquérante, politiquement il est plus républicain que démocrate, il bosse pour le lobby des armes... Et alors ? C'est quoi le problème ? Vous préféreriez qu'il se présente comme un réalisateur bobo social comme tant d'autres ?

Michael Bay aime son pays et son pays l'aime en retour. On ne peut décemment pas critiquer un artiste alors qu'il travaille uniquement pour que sa patrie retrouve de sa superbe. Alors oui, ça e par la guerre, les armes et le sang, mais bon sang, il faut savoir vivre avec son époque aussi. Manquerait plus qu'il se présente à nous comme un végétarien intello pansexuel... Pas étonnant que l'Occident parte à vau-l'eau avec de tels discours.

 

Pour l'honneur

 

Et s'il dépeint régulièrement des militaires dans ses films, c'est parce qu'il veut rendre hommage à leur combat continu pour la Liberté et la Justice. Au sacrifice de ces hommes que le danger n'arrête jamais pour protéger leurs contemporains. Et ça, on se doit de le respecter, nous qui sommes confortablement installés dans nos canapés tandis que d'autres se battent pour nous.

D'ailleurs, quand on regarde de plus près, Michael Bay s'attache avant tout à rendre les militaires humains. On les découvre régulièrement tourmentés, en plein doute, vulnérables, déés par la situation et au final, c'est toujours au prix d'un déement de soi qu'ils arrivent à vaincre et à survivre. Un bien bel exemple pour la jeunesse. Et vous, vous voudriez qu'il arrête ?!

 

Pour l'Amérique (entre autres)

 

C'EST UN CONTEUR DE GÉNIE ET UN DÉNONCIATEUR DE PREMIÈRE

Comment ça, les films de Michael Bay sont bas de plafonds et ne racontent rien ?! Vous rigolez ! Avez-vous vu au moins un de ses films avant de sortir une ineptie pareille ? Parce que Michael Bay, en réalité, c'est quelqu'un qui maitrise à la perfection la métaphore explosive pour mieux mettre en lumière nos travers inavouables.

Quand on regarde Rock, que voit-on sinon une critique acide à l'encontre d'un gouvernement qui ne reconnait pas ceux qui sont tombés pour lui ? Pareil avec The Island, véritable pamphlet enragé contre les dérives du progrès scientifique devenu fou, parce que trop plein de lui-même... Et après, il n'aurait rien à dire ? Vraiment ?

 

Un cri d'alarme désespéré

 

Armageddon, par exemple, est son film le plus humaniste dans la mesure où il nous rappelle que les hommes et les femmes doivent avant tout se serrer les coudes face à une menace commune, et que ceux que l'on montre du doigt constamment peuvent être nos sauveurs. Un vrai appel à la fraternité. Ce n’est pas Transformers 5 : The Last Knight qui nous rappelle que, malheureusement, la Bête immonde est toujours là, toujours debout et qu'elle menace de revenir à n'importe quel moment ? Regardez Google Actu, vous comprendrez.

Et tout ça, sans jamais forcer le trait, tomber dans la caricature ou la symbolique facile et grasse. Toujours avec subtilité et intelligence. Ce qui est bien la marque des grands auteurs.

 

Un pamphlet social étourdissant de justesse

 

C'EST UN AMOUREUX DES EXPLOSIONS

So what ? Bande de fragiles...

 

C'est autre chose que l'Étoile Noire, hein

 

C'EST UN GRAND ROMANTIQUE ET UN FÉMINISTE INDISCUTABLE

Faut pas se tromper, Michael Bay c'est un grand sensible et un homme avec un coeur gros comme ça. Un de ces écorchés vifs incompris qui n'espère qu'une chose : qu'on l'aime comme il nous aime. Et il nous l'a prouvé plus d'une fois.

Parce que, vous voyez, Pearl Harbor, ce n'est pas que ce plan de bombe qui tombe sur un porte-avion, c'est avant tout une histoire d'amour impossible et déchirante qui n'utilise ce contexte guerrier que dans le but de nous montrer le tourment intérieur de ses personnages. Ah ça, vous faites moins les malins maintenant, hein ? Quand d'autres nous cassent les burnes avec Céline Dion et un couple Colgate coincé sur une planche en pleine mer, avec une histoire d'amour totalement impossible et un mec qui préfère se noyer plutôt que de vivre avec sa zouze (ALORS QU'IL Y AVAIT TOUTE LA PLACE SUR LA PLANCHE !), on se dit que Michael Bay est vraiment un incompris.

 

Une histoire belle et tragique toute en délicatesse

 

On l'attaque sur les grosses ficelles de sa romance triangulaire, mais oh, la vie emprunte aussi de grosses ficelles. On ne peut pas lui reprocher d'être le plus authentique possible alors qu'il convoque la grande Histoire pour parler de la petite, la plus importante et nous montrer que, quoi qu'il arrive, l'amour est plus fort que tout.

En plus, c'est LE féministe dont le monde a besoin en ce moment. Vous trouvez qu'il est sexiste avec Megan Fox et la majorité des femmes présentes dans les Transformers ? Mais, les amis, vous n'avez strictement rien compris. Vous connaissez le principe de la satire ? En mettant autant le curseur sur l'aspect sexuel et objétisant des femmes, Michael Bay dénonce en réalité leur condition, tout comme il tire à boulets rouges sur nos dérives phallocrates.

 

La dénonciation d'un dogme phallocrate qui dérange

 

On a l'impression que le second degré et le recul ont disparu des consciences. Heureusement qu'il est là pour nous le rappeler. C'est en étant dans la caricature constante que le message parvient à er. Et ça, évidemment, les esprits un peu subtils l'ont bien compris.

Oui, oui, même quand il filme des testicules de robots au gré du vent. Surtout dans ces moments d'ailleurs, véritable critique d'un homme réduit à l'état de machine, parce que guidé uniquement par ses bas instincts.

 

Au fur et à mesure de ce dossier, les arguments paraissent de plus en plus imparables et les détracteurs restent sans voix. À un moment donné, il faut se rendre à l'évidence : nous sommes tous és à côté de cette personne généreuse, de cet artiste accompli et de ce réalisateur engagé qu'est Michael Bay, le plus grand des plus grands. Il n'est pas trop tard...

 

Michael Bay ant dans le ciel hollywoodien