L’excellent Netflix le 28 novembre.
Que ferait la fiction sans les histoires d’innocents poursuivis pour des meurtres qu’ils n’ont pas commis ? Des Trois Jours du Condor à Le Fugitif, en ant par Qui veut la peau de Roger Rabbit ? et Dark City, la recette a été déclinée dans tous les sens. Mais puisque c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures, il n’y a aucune raison de s’arrêter là – sauf l’inventivité et l’originalité, mais bon.
Voilà donc la série Netflix The Madness et son pitch qui ressemble à 150 autres puisque le héros est un journaliste accusé de meurtre, qui va devoir découvrir la vérité tout en échappant aux autorités. Mais il y a au moins deux raisons d’être curieux : l’acteur principal (l’excellent Colman Domingo, récemment nommé aux Oscars), et le contexte politique (le journaliste est noir, la victime est un suprémaciste blanc, et il y a une histoire de complot derrière cette sombre affaire).
En tout cas, la bande-annonce de The Madness accomplit sa mission : donner envie d’en (sa)voir plus.

COMPLOTS
Créée par Stephen Belber, The Madness raconte donc l’histoire de Muncie Daniels qui se retrouve embarqué dans une histoire de meurtre suite à la découverte d’un corps dans les montagnes des Poconos, en Pennsylvanie. Accusé à tort d’avoir commis le crime alors qu’il a justement échappé aux meurtriers dans la forêt, il va devoir s’enfuir.
Premier problème : c’est un expert de la politique et des médias, qui a donc un visage trop identifié pour er inaperçu. Deuxième problème : la victime est un suprémaciste blanc très connu. Alors qu’il n’a d’autre choix que de demander l’aide de sa famille, avec qui il avait coupé les ponts, il va découvrir qu’un vaste complot se cache derrière ce meurtre.
Autrement dit : il y a tous les ingrédients pour réunir les amateurs de polars, de complots et de thrillers politiques.
COLMAN DOMINGO GO GO
Composée de 8 épisodes, The Madness est portée par Colman Domingo, qui est monté en flèche ces dernières années à Hollywood. Vu dans les séries The Knick, Fear the Walking Dead et Euphoria, il a particulièrement attiré l’attention en 2018 dans Si Beale Street pouvait parler, de Barry Jenkins.
Il a enchaîné avec Le Blues de Ma Rainey (2020 sur Netflix), Candyman (2021), La Couleur pourpre (2023), et surtout Rustin (2023), où il incarnait le militant gay des droits civiques Bayard Rustin. C’est pour ce rôle qu’il a été nommé à l’Oscar du meilleur acteur, l’année où Cillian Murphy l’a emporté pour Oppenheimer.

Vu comme c’est parti, il devrait avoir d’autres occasions d’aller aux Oscars. En 2025, il sera à l’affiche de Michael, le biopic sur Michael Jackson où il jouera le patriarche, Joe Jackson. Et il prépare également un biopic sur le grand musicien Nat King Cole, en tant que réalisateur, co-scénariste et acteur.
Pour la partie geek, il prêtera sa voix à Norman Osborn dans la série Your Friendly Neighborhood Spider-Man, attendue en janvier 2025 sur Disney+.
Et pour The Madness, ce sera à partir du 28 novembre sur Netflix.
Ca a l’air intéressant.
Bon, l’acteur montre trop de charisme et trop de complexité pour qu’on puisse croire que le personnage travaille vraiment à la télé, mais ce n’est pas grave.
ça peut être sympa, mais c’est Netflix, donc on va y mettre de très grosses pincettes.