Les deux premiers épisodes de Disney+. C’est assurément différent des autres séries Marvel, mais est-est-ce bien pour autant ?
Ça y est, presque six ans après la fin de Daredevil sur Netflix et après avoir é une tête par la fenêtre à l’occasion de Spider-Man : No Way Home, Echo et She-Hulk, le Démon de Hell’s Kitchen a fait son vrai retour sur Disney+. Cette nouvelle série, symboliquement baptisée Daredevil : Born Again, n’a pas été de tout repos entre les grèves à Hollywood qui ont stoppé la production, le renvoi des scénaristes en chef, l’arrivée du showrunner Dario Scarpadane et les réécritures massives qui ont suivies.
Alors, le pari de ressusciter la meilleure série Marvel est-il tenu ? Est-ce que le MCU a rendu justice au super-héros et ses fans ? Après deux épisodes, disons que c’est un peu compliqué, mais pas décourageant non plus. ATTENTION : SPOILERS !
ON PREND LES MÊMES, ET ON RECOMMENCE
C’était un des arguments phares durant la promotion : Born Again sera tout pareil que Daredevil première du nom, aussi violente, mature et bourrée de baston en faux plans-séquences. Cerise sur le gateau : le retour de Karen Page (Deborah Ann Woll) et de Foggy Nelson (Elden Henson) pour reformer la bande d’origine, ce qui n’était pas prévu avant la refonte de la série et l’arrivée du showrunner Dario Scarpadane.
Et c’est vrai qu’en 15 minutes, le premier épisode s’emploie à faire une sorte de compilation de tout ce qui rappelle « le bon vieux temps » avec les fausses retrouvailles chaleureuses entre amis et la bagarre qui tâche sans coupure (en ant par des escaliers pour finir sur un toit, bien évidemment). On note cependant quelques effets numériques qui font grimacer, tout particulièrement quand Daredevil saute d’un immeuble tel un Spider-Man mal assuré, ainsi qu’une photographie et des jeux de lumière moins contrastés et significatifs qu’en 2015.
Globalement, tout ou presque à l’air plus propre à l’image, ou en tout moins cas moins sale et lugubre, même si les efforts sont évidents par rapport à d’autres productions du genre (Falcon & le Soldat de l’Hiver, She-Hulk ou Hawkeye).

On retrouve donc notre trio tout sourire, dans une ambiance légère et moqueuse avec en supplément une petite musique entrainante pour accentuer ce nouveau départ plein d’espoir. C’est évidemment trop beau pour être vrai et trop joyeux pour sonner juste, si bien que la bascule qui survient peu de temps après surprend moins qu’escompté. Même si l’enchainement des événements est trop maladroit pour ne pas être prévisible, on salue volontiers cette tentative de cruauté à notre encontre, Marvel n’étant pas du genre à abattre froidement nos chouchous sans cérémonial lourdingue avant et après.
Alors oui, tout est revenu à la normale, mais seulement le temps d’une scène d’introduction. Le reste de l’épisode est là pour corriger le tir (sans mauvais jeu de mots) et nous assener que non, plus rien ou presque ne sera comme avant. Wilson Fisk ne dirige plus New York dans l’ombre, Vanessa et lui sont au bord du divorce, Daredevil a laissé son costume au placard, Karen a vraisemblablement quitté la ville, Matt fréquente une autre femme et la bande-son a vrillé (mais rien d’impardonnable non plus).
Charlie Cox est toujours très convaincant quand il se laisse dévorer par la rage et Vincent D’Onofrio toujours aussi glaçant de charisme. Là-dessus au moins, rien n’a changé.

DAREDEVIL ET DAREDECHAMPS
Toutefois, l’avocat a encore du Daredevil en lui et le nouveau maire de New York des restes tenaces du Caïd. Chacun a tracé une ligne à ne pas franchir, mais aucun n’est prêt à rester derrière malgré tous les efforts qu’ils font pour s’en convaincre. La fin du deuxième épisode opère ainsi une autre bascule dans le récit en forçant Matt à commettre l’irréparable dans une séquence certes très violente, mais qui confirme déjà les limites de la série visuellement vu le montage des séquence d’action, qu’on croirait par moments purement aléatoire.
Après un hiatus de plusieurs mois, Matt Murdock réapprend donc à être Daredevil quand Wilson Fisk retrouve vite ses habitudes de Caïd (chantage, pression, manipulation et humiliation), déclinant ainsi l’étude de personnalité et la recherche d’identité au cœur de l’œuvre. é le pilote qui surligne au marqueur la note d’intention de cette reprise, le deuxième s’active à mettre en place l’intrigue : Matt défend un homme qu’il sait innocent, mais qui cache de lourds secrets, non sans donner une désagréable impression de déjà-vu par rapport à la première saison.

Quant à la mort de [on ne va pas aller aussi loin dans le spoil], on espère que ce sera un vrai sujet exploité et pas juste un moyen de tirer un trait (et une balle) sur le é avant de er à autre chose.
Concernant les autres thématiques abordées, entre la corruption, les violences policières et la partialité de certains juges, on oublierait presque qu’on regarde une énième série Marvel, du moins jusqu’à une mention de « gars déguisé en araignée ». Pour l’instant, Born Again cherche encore son rythme de croisière et à affirmer sa nouvelle identité après avoir explicité ses intentions et mis un peu péniblement en place son nouveau cadre.
Les deux premiers épisodes de Daredevil : Born Again sont disponibles sur Disney+ depuis le 5 mars 2025 avant qu’un nouvel épisode soit mis en ligne chaque mercredi. La saison comprendra au total neuf épisodes tout comme la saison 2 déjà officialisée.
C’est vrai les effets visuels sont un peu faiblards, mais quel plaisir de retrouver ces personnages.
Pour l’instant je ne suis pas trop dépaysé, mais je jugerai une fois la saison finie.
Je n’ai vu que l’épisode 1 et je ne comprends vraiment pas ce choix narratif pour le pilote où on ne comprend pas ce qu’on voit, où se place les personnages dans cet univers ni ce qu’ils ont l’intention de faire. Heureusement plus l’épisode avance, plus il a bazardé les cartouches qu’il devait expédier, mais c’est d’une maladresse énorme et j’ai eu à plusieurs reprises envie de quitter Disney+ tellement il n’y avait ni construction ni présentation ni cohérence.
content d’avoir des episodes long mais ils ont retrouver les travers que Netflix a , trop long pour sa… maintenant j’espère que sa va avancer car 9 episodes sa e vite
tellement d’effets spéciaux cheap et foirés dans ce premier quart d’heure, ça m’a refroidi direct.
(sinon rien à voir, mais ya toujours pas de date pour la s3 de gangs of london à part « mars » ?! Car on est en mars et j’ai trouvé aucune info..)
La séquence pré-générique explose à elle seule la quasi intégralité des séries Marvel estampillées Disney (à l’exception possible de Wandavision et Loki) en terme de tension, d’acting et de mise en scène, même si en effet certains effets visuels piquent un peu.
Prometteur !