À une époque où l’espace de vie est précieux, le vidéoprojecteur Samsung The Première 7 (LPU7D) redéfinit l’expérience cinématographique à domicile grâce à la technologie UST. Ce modèle à ultra-courte focale permet de projeter une image géante à quelques centimètres du mur, offrant ainsi une immersion totale sans encombrer le salon.

À l’heure où les téléviseurs traditionnels atteignent leurs limites pratiques dans les très grandes diagonales (soyons honnêtes, qui a vraiment la place pour un téléviseur de 100 pouces dans son salon ?), les vidéoprojecteurs UST (Ultra Short Throw) ouvrent une nouvelle voie particulièrement prometteuse vers l’expérience cinéma à domicile. Le Samsung The Premiere 7 (2024) illustre parfaitement cette évolution avec son image 4K lumineuse et sa compatibilité HDR, le tout servi par une interface Smart TV qui donne accès direct aux principaux services de streaming comme Netflix, Prime Video, Disney+ ou encore MyCanal.
Samsung a renouvelé fin 2024 sa gamme The Premiere avec deux modèles : le LPU7D que nous testons ici — qui succède au LSP7T, équipé d’un mono laser, et son grand frère le LPU9D doté d’une technologie triple laser. Cette différence technologique permet au LPU9D d’afficher une colorimétrie étendue — idéale pour les contenus HDR — et une puissance lumineuse de 3200 lumens ANSI, contre 2400 pour notre LPU7D. Les deux modèles prennent en charge les formats HDR10, HDR10+ et HLG, mais font l’ime sur le Dolby Vision, pourtant reconnu pour sa qualité d’image supérieure. À 2 499 euros, le Premiere 7 (LPU7D) vient bousculer un segment déjà bien animé, où brillent notamment le Formovie Theater et le Xgimi Aura 2. Que vaut vraiment le Samsung The Première 7 ? Notre avis dans ce test.
Caractéristiques techniques :
- Technologie : DLP avec XPR
- Résolution native : 4K (3840 x 2160) @60 Hz
- Source lumineuse : Mono laser couleur
- Ratio de projection : 0,2:1 environ (non communiqué)
- Luminosité (ANSI) : 2400 lumens ANSI
- Contraste natif : 1000:1
- HDR : HDR10, HDR10+ et HLG
- Système d’exploitation : Tizen
- Audio : HP intégrés, compatibilité Dolby Audio et DTS
- Connectique : 3x HDMI 2.1, USB-A, sortie casque 3,5 mm, sortie audio optique Toslink, LAN RJ-45, external link et relais IR.
Technologie d’affichage
Parlons un peu technique ! Pour la partie affichage, Samsung utilise une puce DLP (Digital Light Processing) avec le traitement XPR (eXpanded Pixel Resolution). Le système est plutôt malin : imaginez des millions de tout petits miroirs qui basculent à toute vitesse, combinés à une pièce en verre qui vibre ultra rapidement pour décaler l’image d’un pixel ou d’un demi-pixel (ça dépend de la puce utilisée), et c’est ce décalage précis qui permet de multiplier le nombre de pixels pour atteindre la résolution 4K. D’ailleurs, Samsung reste plutôt discret sur les caractéristiques exactes de la puce utilisée. Mais vu la qualité et la netteté de l’image, on peut penser qu’ils ont opté pour une puce de 0,66 pouce —comme dans le modèle haut de gamme LPU9D — plutôt que 0,47 pouce qu’on trouve habituellement dans cette gamme de prix.
Installation et ergonomie
Le Samsung The Premiere 7 séduit par son design épuré. Son boîtier blanc est rehaussé d’une élégante grille textile beige, qui lui confère un aspect et facilite son intégration dans un intérieur contemporain. Avec ses dimensions de 53,2 x 13,2 x 35,5 cm et son poids de 9,2 kg, il impose une présence discrète mais affirmée.


Le projecteur adopte une forme compacte avec des lignes douces. Sa face arrière révèle un système de ventilation bien pensé avec plusieurs grilles d’aération, ainsi que des pieds ajustables aux quatre coins, un détail pratique pour corriger les éventuels défauts de planéité du meuble ou du sol.
Voici les tailles d’image obtenues en fonction des distances d’installation :
Distance projecteur-mur | Diagonale | Largeur d’image |
5 cm (minimum) | 60″ | 133 cm |
19 cm | 80″ | 177 cm |
21 cm | 90″ | 199 cm |
27 cm | 100″ | 221 cm |
38 cm | 120″ | 265 cm |
48 cm | 150″ | 332 cm |
Point important : avec ses 35 cm de profondeur, le projecteur nécessite un meuble profond. Pour projeter une image de 120 pouces, il faudra un meuble d’une profondeur de 75 cm au minimum, ou bien poser l’appareil au sol (et son nez sera alors distant d’environ 75 cm du mur). Par ailleurs, la base de se situe environ 40 cm au-dessus de la surface d’installation.
La télécommande intègre au dos un capteur solaire pour se recharger automatiquement, ainsi qu’un port USB-C pour une recharge plus rapide. Les boutons bien disposés permettent un accès direct aux principales fonctions, y compris les services de streaming comme Netflix, Disney+ et Prime Video. Seul bémol : elle n’est pas rétro-éclairée.
Connectique
Le Samsung The Premiere 7 se distingue par une connectique complète. À l’arrière de l’appareil, trois ports HDMI sont disponibles, dont le premier est compatible eARC pour transmettre le son à une barre de son ou un ampli home-cinéma compatible. Grâce à l’eARC, vous pourrez profiter d’une qualité audio supérieure, notamment pour les formats audio haute définition comme le Dolby Atmos ou le DTS:X. Les ports HDMI permettent de brancher divers appareils, comme un lecteur Blu-ray, une console de jeux ou un décodeur TV.
Ces entrées sont compatibles avec les signaux 4K jusqu’à 60 Hz, ce qui limite un peu la fluidité des jeux vidéo. L’input-lag (latence d’affichage) est d’environ 45 ms en 4K, avec un retard du son sur l’image à peine perceptible lorsqu’on joue. Bien évidemment, en visionnage vidéo, le son et l’image sont parfaitement synchronisés.

Un port USB-A, qui délivre une puissance maximale de 2,5 W, se trouve également à l’arrière. Bien qu’il soit pratique pour certains accessoires, il peut poser problème pour alimenter des dispositifs comme un Chromecast ou un stick TV, qui nécessitent souvent plus de puissance. Il permet néanmoins de brancher une clé ou un disque dur externe pour en visionner le contenu.
On trouve également un port LAN RJ-45 Gigabit, idéal pour lire des films en 4K en streaming. L’appareil dispose également d’un contrôleur WiFi très rapide qui nous a permis de visionner des rips de disques Blu-ray sans aucun problème de débit. Enfin, un contrôleur Bluetooth permet d’associer au vidéoprojecteur un casque ou des écouteurs, par exemple.
Bruit de fonctionnement et consommation électrique
Avouons-le, quand on installe un vidéoprojecteur, on redoute toujours le bruit de la ventilation qui pourrait gâcher nos soirées cinéma. Les mesures sont formelles : à 50 cm, le Samsung The Premiere 7 émet 33 dB : c’est très peu. Dans le silence absolu d’une pièce — où 27 dB sont le minimum — on perçoit ainsi un léger bourdonnement. Mais à 3 mètres, ce n’est plus qu’un murmure presque inaudible qui ne viendra jamais perturber votre film.
La ventilation reste stable, sauf en mode luminosité maximale — un mode à éviter absolument tant l’image verdâtre qu’il produit est catastrophique.

Côté consommation, le mode éco ne réduira pas le bruit, mais vous permettra de gagner une soixantaine de watts. En configuration standard, comptez 190 watts, ce qui reste cohérent avec les performances de l’appareil.
L’impact sur la facture
Parlons chiffres. À 190 watts en mode standard, le Samsung The Premiere n’est pas le plus économe des vidéoprojecteurs, mais reste dans la moyenne haute du marché. Pour les cinéphiles acharnés qui regardent un film de deux heures chaque jour, cela représente environ 138 kWh, soit environ 30 euros par an. Un coût somme toute raisonnable pour transformer son salon en véritable salle de projection. Le mode éco permet de gratter quelques watts, mais l’impact reste limité. Comparé à un téléviseur haut de gamme ou à une sortie au cinéma, le compte est rapidement avantageux pour les amateurs de grand écran à domicile.
Niveau laser | Eco | Normal |
Consomation | 135 W | 190 W |
Interface et réglages : un écosystème maîtrisé
Samsung a fait le choix stratégique de Tizen, son écosystème maison. Pour les utilisateurs de téléviseurs Samsung, la prise en main sera naturelle. Le projecteur The Première 7 (2024) n’est pas un appareil isolé, mais un membre à part entière de la famille Samsung. L’assistant Bixby est plutôt pratique : on peut le contrôler à la voix par le biais du microphone intégré au vidéoprojecteur ou bien utiliser un smartphone Galaxy.
Les réglages d’image proposent trois modes distincts : dynamique, cinéma et Film Maker Mode. Chaque mode permet des ajustements précis et indépendants — luminosité, contraste, netteté, saturation des couleurs, teintes — qui autorisent une personnalisation fine de l’image. Les utilisateurs pourront activer différents modes d’amélioration des contrastes ou de la clarté selon leurs préférences.

La mise au point et la correction du trapèze restent manuelles. Il faudra donc positionner rigoureusement le projecteur face au mur ou à l’écran pour obtenir un cadrage optimal et éviter de er trop de temps à régler la mise au point.
L’appareil bascule automatiquement entre les espaces colorimétriques selon le programme regardé. Concernant le HDR, Samsung a fait le choix de se concentrer sur HDR10+ et HDR10, écartant volontairement le Dolby Vision. Conscient que peu de services proposent du HDR10+, le constructeur propose des réglages efficaces pour optimiser l’image HDR10.

Vous pourrez ainsi jouer avec la courbe d’éclairement EOTF 2084, moduler la clarté des zones d’ombre et obtenir une image lumineuse et dynamique avec n’importe quel film ou série en 4K HDR. En outre, plusieurs réglages permettent d’adapter finement le rendu, notamment pour éviter les zones trop sombres qui nuiraient à la qualité visuelle.

Pour les contenus en HDR10+, le vidéoprojecteur optimise automatiquement l’image de façon convaincante. Pour être tout à fait clair, voici un petit état des lieux des services de streaming ant le HDR10+.
Service de Streaming | e HDR10+ ? | Remarques |
Amazon Prime Video | ✅ Oui | Large catalogue, notamment les contenus Amazon Originals. |
Apple TV+ | ⚠️ Partiellement | Quelques contenus HDR10+, mais privilégie Dolby Vision. |
Rakuten TV | ✅ Oui | Certains films disponibles en HDR10+ (location ou achat). |
Paramount+ | ⚠️ Partiellement | HDR10+ disponible pour certains contenus et appareils compatibles. HDR10 standard. |
Netflix, Disney+, MyCanal, OCS, HBO Max… | ❌ Non | HDR10 standard. |
Enfin, d’autres réglages plus avancés permettent d’ajuster individuellement les couleurs rouge, vert, bleu, cyan, magenta et jaune. Samsung a fait le choix étrange de proposer un ajustement RVB pour chaque couleur, plutôt que de luminosité, de saturation et de teinte. En conséquence, cet appareil est très difficile à calibrer avec une sonde.
Luminosité et contraste : une immersion visuelle réussie
Le Samsung The Première permet de projeter une image de qualité sur des écrans de grande taille. Bien que Samsung recommande une taille maximale de projection de 120 pouces, il est possible d’obtenir une image nette et lisible jusqu’à 150 pouces sur un mur blanc.
Niveau laser | Éco | Normal |
Lumens | 1450 | 1925 |
Diagonale max avec éclairement suffisant | 130’’ environ | 160’’ environ |
Cette capacité offre une expérience cinématographique immersive. Pour ceux qui ne disposent pas d’un grand mur blanc, les écrans ALR (Ambient Light Rejecting) constituent une solution idéale. Ces écrans, munis d’une toile gris foncé à structure à lamelles, redirigent la lumière du projecteur vers les spectateurs, ce qui améliore le contraste et la saturation des couleurs. Toutefois, avec un écran ALR, il est recommandé de se limiter à 120 pouces. Au-delà de cette taille, l’image perdrait en punch et en netteté.

Nous avons testé le projecteur avec un écran Nothing ALR motorisé de 120 pouces, et la combinaison s’avère remarquable. L’extra-drop — la zone supplémentaire située sous l’image projetée qui permet de masquer les éventuels décalages ou imperfections de projection — coïncide parfaitement avec la base de l’image du Samsung The Première (2024). Cette caractéristique technique garantit un alignement optimal et une finition esthétique impeccable.
En ce qui concerne le contraste, Samsung annonce un rapport de 1000:1, mais nos mesures ont révélé un rapport de 790:1 sur un mur blanc. Bien que ce résultat soit honorable, il reste en deçà des attentes, particulièrement dans les scènes sombres où un contraste plus élevé aurait renforcé l’immersion. Cependant, les noirs sont assez profonds pour offrir une image riche et détaillée.

Pour illustrer l’importance d’un bon contraste, nous avons regardé la série Shogun (2024), qui offre des scènes nocturnes dans le Japon féodal : The Premiere 7 (2024) restitue convenablement les détails des kimonos sombres et des intérieurs faiblement éclairés. Autre aspect, la différence entre les bords de l’image floutés en post-production et le centre de l’image est particulièrement marquée, grâce au bon piqué du bloc optique de l’appareil. Dans True Detective: Night Country (2024), l’atmosphère glaciale et sombre d’Alaska est restituée avec un contraste précis qui révèle les subtilités des environnements arctiques. La série The Last of Us (2023) présente également des séquences post-apocalyptiques où la distinction entre les zones d’ombre et de lumière est correctement soulignée par ce vidéoprojecteur.
Colorimétrie : une précision moyenne mais une belle image
La colorimétrie du Samsung The Première 7 (2024) révèle un écart intéressant entre les mesures techniques et l’expérience visuelle réelle. En mode Film Maker, les données de la sonde montrent des variations de couleurs avec un delta oscillant entre 3 et 8 selon les teintes, et une moyenne de 5,7 après calibration. La recommandation professionnelle pour ce mode vise un delta inférieur à 3, ce qui place le projecteur dans une zone de performance acceptable, mais non optimale. Voici les dérives pour chaque couleur en mode Film Maker :

Les autres modes, Cinéma et Automatique présentent une colorimétrie moins précise, voire pour le second une image sur-contrastée, adaptée aux émissions de sport par exemple, mais pas aux films et séries. Clairement, c’est le mode Film Maker qu’il faut privilégier, car malgré une dérive colorimétrique un peu élevée, son rendu est perçu comme très naturel et plaisant.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient améliorer un peu le mode Film Maker, en préalable vous devrez modifier la température du blanc dans le réglage à “2 points”, avec le rouge à 2, le vert à -5 et le bleu à 11. Ainsi, votre blanc flirtera avec les 6500 K recommandés pour le cinéma. Ajustez ensuite chaque couleur comme suit :
Couleur | Rouge | Vert | Bleu |
Rouge | 96 | 0 | 0 |
Vert | 73 | 100 | 14 |
Bleu | 0 | 92 | 0 |
Cyan | 50 | 100 | 100 |
Magenta | 49 | 25 | 63 |
Jaune | 100 | 0 | 100 |
Néanmoins, les réglages par défaut offrent déjà une qualité d’image amplement suffisante.
Impressions de visionnage
Au-delà de ses couleurs plaisantes, The Première 7 est équipé d’un excellent bloc optique, qui parvient à maintenir une netteté appréciable même dans les angles de l’image. C’est parfois le point faible de vidéoprojecteurs UST même plus onéreux. Samsung a manifestement soigné la qualité du verre employé et l’impression de netteté est permanente, même avec des contenus 1080p. Il est probable que le filtrage des artefacts vidéo ait été limité au maximum pour préserver le grain de l’image. En tout cas les films et séries en 4K sont d’une netteté remarquable ; c’est clairement l’atout de cet appareil.

The Premiere 7 (2024) montre une polyvalence subtile à travers différents contenus.
Porte des Lilas de René Clair retrouve une seconde jeunesse. Le projecteur restitue le Paris des années 50 avec une délicatesse qui préserve l’âme du film. Les scènes de rue respirent, les costumes ont du relief. On perçoit la texture originale sans artifice numérique agressif.
Landman, avec Billy Bob Thornton, révèle toute la finesse de l’appareil dans les ambiances sombres. Les séquences nocturnes du Texas gardent leurs nuances : chaque visage, chaque détour d’ombre raconte quelque chose. Le projecteur ne simplifie pas, il révèle. Wallace et Gromit : La Palme de la vengeance offre un test précis pour évaluer la fidélité des couleurs. Le projecteur montre sa capacité à la retenue. Il évite toute saturation artificielle, tout rehaussement qui trahirait l’intention des animateurs. Les teintes restent naturelles, l’image garde son charme original.

En HDR, l’image gagne en profondeur et en subtilité. Le mode Film Maker devient alors un allié précieux, avec son étalonnage respectueux de l’intention originale des créateurs. Pas de saturation artificielle, pas de corrections algorithmiques qui dénatureraient l’image.
Audio : un son équilibré dans les limites d’un vidéoprojecteur
Samsung équipe le The Première 7 (2024) d’un système audio 2.2 compatible Dolby Atmos, délivrant une puissance de 30 Watts. Sans prétendre révolutionner l’expérience sonore, ce dispositif propose un rendu audio pragmatique et suffisant pour un usage domestique.
Pas d’illusion : on ne recréera pas ici l’immersion sonore d’un home-cinéma haut de gamme. Les amateurs de spatialisation complexe devront se tourner vers des solutions externes comme une barre de son haut de gamme (Samsung Q995D, Sonos ARC Ultra, Sennheiser Ambeo) ou un système home-cinéma complet.

Néanmoins, le projecteur tire son épingle du jeu avec un son équilibré et intelligible. Les voix sont claires, précises, sans distorsion. Le registre grave, bien que mesuré, apporte suffisamment de corps pour donner du relief aux dialogues et aux bandes originales. On est loin du son anémié ou agressifs de certains concurrents. Pour un vidéoprojecteur, ce rendu sonore se situe clairement dans le haut du panier. Pragmatique et efficace, sans prétention mais sans faiblesse majeure.
Face à la concurrence
Dans l’univers des projecteurs Ultra Short Throw (UST), le Samsung The Première 7 se positionne face à deux modèles particulièrement remarqués : le Formovie Theater et le Xgimi Aura 2.
Ces deux projecteurs tri-laser incarnent l’excellence technologique actuelle. Le Formovie Theater se distingue par un contraste remarquablement profond, tandis que le Xgimi Aura 2 séduit par son natif du Dolby Vision. Leurs performances HDR repoussent les limites de la reproduction visuelle, offrant des nuances et une dynamique que le Samsung The Première 7 ne peut totalement égaler.
Leur sophistication technique a un prix : environ 500 euros de plus que le modèle Samsung. Ce surcoût reflète des technologies de pointe qui séduiront les puristes de l’image, mais qui ne sont pas nécessairement déterminantes pour le grand public.
Le Samsung The Première 7 conserve des arguments solides : son design élégant, son intégration fluide dans l’écosystème Samsung et une qualité d’image qui reste très convaincante. Enfin, le service après-vente de Samsung constitue un atout non négligeable.
Faut-il l’acheter ?
Oui, si vous recherchez une expérience cinématographique immersive à domicile sans sacrifier l’espace. Grâce à sa technologie UST, le Samsung The Première 7 permet de projeter une image grand format à quelques centimètres du mur, ce qui en fait un choix idéal pour les salons de toutes tailles. Sa qualité d’image 4K, sa compatibilité HDR et son interface intuitive en font un appareil polyvalent, parfait pour les amateurs de films et de séries.
Oui, si vous êtes déjà intégré dans l’écosystème Samsung. Avec des fonctionnalités comme Bixby et SmartThings, le The Première 7 s’intègre parfaitement à vos autres appareils Samsung, offrant une expérience utilisateur fluide et connectée.
Oui, parce que Samsung est une grande marque reconnue pour la qualité de ses produits et son service client éprouvé. Vous pouvez avoir confiance dans la durabilité et le de votre investissement.

Non, si vous êtes un puriste de l’image à la recherche de la meilleure qualité HDR. Bien que le The Première 7 offre une excellente performance, il ne prend pas en charge le Dolby Vision, ce qui pourrait décevoir ceux qui privilégient cette technologie pour une qualité d’image optimale.
Non, si vous attendez un système audio haut de gamme intégré. Bien que le son soit équilibré et suffisant pour un usage domestique, les audiophiles pourraient préférer investir dans une barre de son ou un système audio externe pour une immersion sonore complète. Cependant, ses performances audio ne sont pas de nature à l’éliminer comme option viable pour le home cinéma.
En résumé, le Samsung The Première 7 est un excellent choix pour ceux qui souhaitent transformer leur salon en salle de cinéma tout en bénéficiant d’une installation simple et d’une qualité d’image impressionnante. Si vous correspondez à ce profil, ce vidéoprojecteur pourrait bien devenir le cœur de vos soirées cinéma. Sa place est méritée dans le classement des meilleurs vidéoprojecteurs à ultra courte focale.
Le verdict : une note globale de 8,5/10.
- Design : 9/10
- Ergonomie : 9/10
- Connectivité : 9/10
- Prise en mains : 9/10
- Interface : 8/10
- Qualité d’image : 9/10
- Audio : 7/10
- Rapport qualité/prix : 8/10