L’astérisque du titre a alimenté plusieurs théories sur le vrai rôle de Marvel.
Alors qu’il n’était certainement pas le projet le plus attendu du MCU en 2025, le film Florence Pugh est venu conclure en beauté la Phase 5 du MCU.
Cerise sur le gâteau : Thunderbolts* construit même le futur de l’univers au cinéma, avec une Avengers : Doomsday.
Juste avant cela, le film révèle son twist attendu, dévoilant la signification de la fameuse astérisque adossée à son titre. Et c’est un tournant majeur pour le MCU, qui place directement cette équipe en apparence destinée à l’oubli sur le devant de la scène pour l’avenir.
ATTENTION SPOILERS
Thunderbolts* (lire conditions générales)
À la fin de Thunderbolts*, l’équipe composée de Yelena Belova, Red Guardian, Ghost, Bucky et John Walker s’unit pour vaincre le Void, le double maléfique de Sentry. Au prix de l’exploration de leurs traumas és, ces super-héros de fortune sauvent New York, et se décident à faire tomber Valentina Allegra de Fontaine, qui avait essayé de les tuer.
Mais contre toute attente, de Fontaine leur tend un piège et les présente au monde comme les « New Avengers » (Nouveaux Avengers en VF), remplaçants désignés de Captain America, Iron Man, et compagnie.
Un twist pas si inattendu en réalité, mais qui a déjà des conséquences assez importantes sur le reste du MCU. Déjà, en comblant le vide abyssal laissé par l’absence des Avengers depuis Endgame, qui avait vu la mort de Tony Stark et Natasha Romanoff, ainsi que la retraite de Steve Rogers. Soit trois piliers essentiels du MCU, dont le départ a indéniablement fait du mal à l’univers.
Dans un deuxième temps, le vrai titre de Thunderbolts* permet à Marvel de renouer avec une vieille tradition : un film Avengers : Endgame juste avant Spider-Man : Far From Home pour la Phase 3, sachant que la Phase 4 n’en a pas).
Car oui, c’est bien le dernier à sortir de la Phase 5, avant que Les 4 Fantastiques n’ouvrent le bal de la Phase 6 en juillet prochain. Et mine de rien, même s’il n’a pas l’ampleur des quatre premiers films Avengers, Thunderbolts* rappelle au public le plaisir d’un bon team-up, avec des enjeux assez importants et une vraie place centrale pour l’avenir du MCU.
Au vu du profil des « héros » de cette nouvelle équipe, on s’attendait plutôt à ce que les Thunderbolts deviennent les Dark Avengers du MCU, comme dans les comics. C’est presque ce que le film fait, mais l’appellation « New Avengers » est loin d’être anodine. D’autant plus que l’équipe compte dans ses rangs un personnage qui n’a probablement pas dit son dernier mot, et on parle bien évidemment de Bob, alias le tout-puissant Sentry.
Bob à retardement
Dans les pages des comics Marvel, les Avengers tels qu’on les connaît se séparent après l’arc Disassembled, où une Sorcière Rouge à moitié folle tue Hawkeye, Vision, et Ant-Man. Quelques années plus tard, à la suite de l’évasion d’une grande partie des super-vilains enfermés dans la prison du Raft, une nouvelle équipe se forme par le gré des circonstances.
Désireux de protéger la Terre à nouveau, Steve Rogers et Tony Stark parviennent à convaincre Spider-Man, Wolverine, Luke Cage, Jessica Jones, Spider-Woman ou encore… Sentry, de redre les New Avengers.
Ils participeront notamment aux grands évènements Marvel des années 2000 comme House of M ou Secret Invasion, et seront en outre remplacés brièvement par une équipe de Dark Avengers, les fameux Thunderbolts de Norman Osborn déguisés en super-héros.
L’équipe du film Thunderbolts* est assez différente de celle des comics. Néanmoins, elle fait le choix assez malin de conserver Sentry dans ses rangs : un personnage complexe, et qui amène avec lui une dynamique nouvelle au MCU.

Surpuissant mais hautement instable, son esprit étant hanté par l’entité maléfique du Void, Sentry est un joker complètement imprévisible et souvent manipulé par des individus mal intentionnés. Sous l’œil de Norman Osborn, il ret les Dark Avengers et en vient à violemment tuer le dieu et super-héros Arès (un moment brutal mais iconique qu’on vous invite à lire).
Et si Osborn n’est pas dans le film Thunderbolts*, Valentina joue un rôle qui lui est très similaire pour guider Bob dans son sens, avec un succès tout relatif. En tout cas, il ne serait pas étonnant de voir Sentry jouer un rôle crucial dans Doomsday, par la nature volatile de ses pouvoirs et de son caractère. Face à un esprit brillant comme celui de Dr Doom, un être aussi puissant et manipulable pourrait être une arme de taille, et une véritable bombe à retardement pour les Avengers.
Par ailleurs, le film se devra d’adresser le statut des New Avengers par rapport à l’équipe montée par Sam Wilson, le nouveau Captain America. Une question abordée dans la scène post-générique du film mais qui devrait être au centre des enjeux de Doomsday, ou au moins de son introduction ; et qui pourra peut-être faciliter la tâche de Doom, profitant du chaos ambiant du MCU post-Endgame.

En s’inspirant d’une ère faste des comics (les années 2000 des Avengers), Marvel a donné un rôle bien plus important qu’attendu à son Thunderbolts*. Cette petite astérisque qui titillait les fans renvoyait bien aux New Avengers, et promet une place centrale à Yelena Belova et ses coéquipiers, dont le tout-puissant Sentry. Reste à voir comment ils s’imbriqueront dans une intrigue déjà bien chargée, devant présenter Dr Doom, intégrer les 4 Fantastiques et développer le conflit entre Avengers et X-Men. Toute une histoire.
En attendant la sortie d’Avengers : Doomsday, prévue pour le 29 avril 2026, Thunderbolts* est bien sorti en salles ce 30 avril 2025. Et pour une fois, il s’agit vraiment d’un projet important pour comprendre la suite du MCU. Il était temps.