Mission Impossible 8 et F1 : les deux seules bandes-annonces à sauver d’un Superbowl triste ?

Tous les ans, le Superbowl permet à Hollywood de présenter à la mi-temps des images des blockbusters à venir. En 2025, seuls F1 ont su tirer leur épingle du jeu.

C'est l'un des plus grands événements sportifs américains, mais aussi un grand moment de pop-culture. Le Superbowl, au-delà du match, c'est aussi son Halftime Show et sa mi-temps, pendant laquelle Hollywood fait de la pause pub une foire aux bandes annonces. Le défi pour un studio est de taille quand on sait que les 30 secondes de spot reviennent environ à 5 millions de dollars. Bien évidemment, les plus gros blockbusters sont surtout concernés par une telle dépense marketing.

Sur le papier, 2025 avait tout pour être excitant, étant donné que les tentpoles vont affluer en masse : Superman, Zootopie 2, Avatar 3, Wicked 2 et pas moins de trois films Marvel (Captain America 4, Thunderbolts*, Les 4 Fantastiques), pour ne citer que quelques exemples. On s'attendait à de l'inédit, à de l'événementiel, et on a globalement été déçu. Le remake de Lilo & Stitch a opté pour un sketch sur le terrain de football américain, évitant encore de montrer des images du long-métrage (ça commence à se voir que ça pue...), tandis que le remake de Dragons a décidé de souiller notre souvenir du film d'animation et de sa séquence la plus mythique.

Ce sentiment de déjà-vu des films s'accorde au sentiment de déjà-vu de leur promotion. Face au prix exorbitant d'un spot au Superbowl, et l'évolution de la communication sur Internet, les majors sortent de véritables trailers sur Youtube et les réseaux sociaux en parallèle de leur version télévisée raccourcie (comme Jurassic World : Renaissance), pour obtenir deux fenêtres de tir médiatiques, à l'heure où le buzz est de plus en plus difficile à conserver. Dès lors, la question se pose : le Superbowl n'est-il pas devenu triste, à force de perdre de son effet de surprise ?

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