Parce qu’il n’y a pas que Netflix dans ce monde et que d’autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime Video. Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.
Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois d’avril ?
Retrouvez aussi notre liste des meilleurs films d’horreurs présents sur Amazon
DÉJÀ DISPONIBLE
LES CINQ DESTINATION FINALE
Lesquels ">Destination finale 5 (bonjour l’originalité)
Ça parle de quoi ? De la Mort, la vraie, la méchante, l’obsessionnelle, qui refuse que quiconque lui échappe. Dans chaque épisode, un groupe qui a échappé à un désastre (un avion, des voitures, un grand huit, encore des voitures, un bus mais sur un pont), va essayer de survivre alors que la Faucheuse les poursuit pour régler son bilan compta.
Pourquoi il faut les regarder ? Parce que c’est une petite saga culte, qui a marqué bien des esprits et offert une belle dose de scènes géniales. Le premier, réalisé par X-Files à l’origine, est un vrai bon slasher, malin et pervers, qui mise sur le mystère et l’atmosphère. Dès le deuxième volet, tout part en vrille, pour devenir un pur jeu de massacre plein d’humour noir, où le spectateur observe des personnages plus ou moins sans intérêt, mourir de diverses manières.
L’angoisse se transforme ainsi en célébration de la mort où la peur disparaît au profit du rire cruel et complice. Tout tourne alors autour de la prochaine source du malheur des héros, broyés, brûlés, écrasés, découpés, troués ou réduits en bouillie de toutes les manières possibles et imaginables. De quoi offrir pas mal de sursauts d’humour et violence cartoonesques.
La saga Destination finale a donc sans surprise dérivé jusqu’à sombrer dans la nullité, répétant constamment la même formule à chaque épisode. Ce qui n’empêche pas les films d’être souvent irrésistibles et réjouissants, les mauvais volets étant même capables d’offrir de grands moments.
Quand tu as accepté un marathon Destination finale avec ton mec
A HISTORY OF VIOLENCE
Ça parle de quoi ? D’un homme a priori ordinaire qui, après avoir abattu des inconnus venus attaquer son restaurant, reçoit la visite de gangsters, persuadés qu’il ont retrouvé un ancien camarade à eux, caché sous une nouvelle identité…
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est un film-charnière dans la carrière ionnante de Spider ayant justement été perçus comme des répétitions. A History of Violence est une véritable révolution, qui enclenche le deuxième mouvement de sa carrière, où l’horreur est désormais cachée dans le tissu du réel, plus noire et perverse.
Adapté du comics de John Wagner et Vince Locke, A History of Violence montre ainsi le visage de la bête qui a apparence humaine, avec une sombre histoire de mafia – sujet que Cronenberg continuera à explorer dans Maria Bello prouvait pour de bon son talent – bien mal exploité depuis. Un grand film sur l’héritage terrible de la violence et du goût du sang qui coule dans les veines de la culture, et qui est encore plus puissant avec le recul.
DES HOMMES SANS LOI
Ça parle de quoi ? 1931, en pleine prohibition, le comté de Franklin en Virginie est célèbre pour sa production d’alcool de contrebande. Les trois frères Bondurant sont des trafiquants notoires. Seuls contre une police corrompue, une justice arbitraire et des gangsters rivaux, les trois frères écrivent leur légende.
Pourquoi il faut le regarder ">John Hillcoat, c’est toujours l’assurance de se prendre un bon gros coup de poing aride dans la tronche et son film de gangsters en plein prohibition ne fait pas exception. Sombre et violent, Des Hommes sans loi est é par Cannes en 2012 sans forcément marquer les esprits et en repartant bredouille face à la grosse compétition qui lui faisait face.
Pour autant, c’est un sacré plaisir mafieux lorgnant sur les codes du western et un drame fraternel. Il est en plus mené par un casting assez impressionnant avec Jason Clarke.
Tentative d’échapper au confinement ratée
THE TOURIST
Ça parle de quoi ? Pour se remettre d’une rupture amoureuse, Frank, simple professeur de mathématiques, décide de faire un peu de tourisme en Europe. Dans le train qui l’emmène de Paris à Venise, une superbe femme, Elise, l’aborde et le séduit. Ce qui commence comme un coup de foudre dans une ville de rêve va vite se transformer en course-poursuite aussi énigmatique que dangereuse…
Pourquoi il faut le regarder ? Le principal argument de ce film est son casting : Angelina Jolie. Les protagonistes qu’ils incarnent tombent amoureux et leur idylle s’épanouit dans une Venise de carte postale, de quoi convaincre les sentimentaux. Mais le romantisme est teinté de l’ombre dramatique d’une enquête policière où Angelina la jolie bute sur un dilemme : aimer deux hommes à la fois.
Réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck, dont on a pu voir dernièrement L’Oeuvre sans auteur, le film repose sur l’interprétation ambiguë de Johnny Depp, dont l’identité n’est pas si touristique que ça. Mélange de comédie, de drame et de thriller, ce long-métrage a su conquérir les amoureux d’amour, conquis par le privilège du coeur derrière le masque (mais pas trop regardant sur le suspense).
LA MAISON DES OMBRES
Ça parle de quoi ? Angleterre. 1920. Florence se rend dans une école qu’on prétend hantée par des fantômes. Sceptique et curieuse, la jeune femme pense avoir mis à jour un nouveau canular. Mais une rencontre avec un « spectre » bouleverse ses certitudes et la plonge dans l’horreur…
Pourquoi il faut le regarder ">Alejandro Amenábar, il possède pourtant une identité et un charme propres. Tout d’abord, grâce à une interprétation remarquable et un scénario redoutable de précision, il jouit d’une immense rigueur narrative.
Ainsi, que l’intrigue joue la carte de l’émotion, quand se rapprochent deux âmes en souf, ou celle de la grosse trouillasse, alors que le surnaturel met un gros coup de boule à la protagoniste, le résultat est souvent d’une belle puissance. Enfin, le film bénéficie d’un climax romanesque à l’extrême, où twists opératiques et dilemmes moraux insolubles se télescopent. Une pépite à redécouvrir.
Pas sûr que vous ayez envie d’être confiné ici
ET AUSSI…
En voilà un bon petit film sud-coréen à voir pendant le confinement
BIENTÔT DISPONIBLE
TALES FROM THE LOOP
Ça parle de quoi ? Dans un petit village perdu, des scientifiques ont crée « The Loop », une machine censée rendre possible l’impossible et d’explorer les mystères de l’univers.
À partir de quand ? 3 avril
Pourquoi il faut la regarder ? A la lecture de ce pitch, on pourrait s’attendre à un récit de science-fiction métaphysique à l’ambition démesurée, bâti autour d’une technologie difficile à concevoir, à la manière de la récente série ici.
Mais au contraire, Philip Glass pour plonger dans les subtilités des moeurs humaines, lesquelles gravitent autour d’une machine qui échappe à la compréhension des mortels.
Construite comme une exploration des possibles convoqués par les peintures de Simon Stålenhag, la série navigue entre plusieurs histoires parfois déchirantes (l’épisode 4, tout en finesse), s’entremêlant dans une sorte de réalité alternative concentrée dans ce petit village, réalité filmée avec toute la douceur nécessaire.
Véritable pied de nez envers les séries froides et mécaniques qui squattent les services de streaming, cette première saison évite soigneusement de trancher entre anthologie et intrigue complexe, embarquant au age le spectateur dans un voyage résolument original.
LA TRILOGIE LE HOBBIT
Lesquels ">Le Hobbit : La Désolation de Smaug et Le Hobbit : La bataille des cinq armées
Ça parle de quoi ? Le récit des aventures de Bilbon Sacquet, oncle de Frodon, une soixantaine d’années avant les événements de la trilogie du Seigneur des Anneaux.
À partir de quand ? 13 avril
Pourquoi il faut la regarder ">Guillermo del Toro, combien certaines séquences, abusant des effets numériques, ont souffert de cette production à un rythme infernal.
Mais ce serait oublier combien Jackson demeure un des plus grands cinéastes du genre épique, avec quel indiscutable talent il parvient à emballer un spectacle aux proportions inédites, avec quelle foi bouleversante il suit des personnages progressivement de plus en plus attachants, combien cette trilogie accumule décors grandioses et trouvailles visuelles. Et enfin, son dernier chapitre (surtout dans sa version longue) s’impose comme un des plus grands moments d’aventure jamais vu sur grand écran.
L’occasion de retrouver Gandalf !
ET BIENTÔT…
The Informer dès le 27 avril
The Age of Shadows, Green Zone, Mustang, Azur et Asmar,… Mais vous vous concentrez sur Destination Finale et ce gros nanard de The Tourist. Je ne comprends pas trop comment vous choisissez vos focus 🙂
« En voilà un bon petit film sud-coréen à voir pendant le confinement »
Alors effectivement oui, The Age of Shadows a l’air sympathique… Malheureusement, Amazon a la bonne idée de ne proposer le film que en VF… Les quelques fois ou je suis tombé sur des films Coréen sur cette plateforme, à chaque fois le même problème, pas de VOSTFR… donc pour ma part, c’est non merci, c’est juste pas possible.
J’ai une très grande attente pour Tales of the loop.
La BA est superbe et les peintures de Simon Stålenhag sont fascinantes.
Franchement hâte.
Tout comme Devs, mais comme j’attends comme à chaque fois la fin de la diffusion d’une série pour la regarder à mon rythme perso ce ne sera pas pour tout de suite.
Destination Finale 2 reste « le meilleur »!
(et petit coup de coeur perso, pour le 3!)
A chaque fois que j’entends parler du Touriste je pense à Ricky Gervais aux Golden Globes