Retour sur le grand final sexuel du film Shortbus, une partouze qui restera assurément dans les an(n)ales du cinéma
Eyes Wide Shut, Salò ou les 120 journées de Sodome, Les Idiots… les orgies ont parfois droit de cité sur grand écran pour exprimer la puissance troublante des appétits humains. Pourtant, entre le sexe et le cinéma, notamment américain, c'est une longue histoire d'hypocrisie, du code Hays contourné au hiatus actuel entre surexposition racoleuse et pudibonderie.
En 2006, Shortbus vient frapper où ça fait du bien. Loin du gimmick provocant, ses scènes érotiques traduisent l'hymne à la jo(u)i(ssanc)e de protagonistes avides de vivre et de se lier les uns aux autres. C'est le cas de Sofia, sexothérapeute qui n'a jamais connu l'orgasme. Aiguillée vers un salon ouvert aux sexualités multiples, elle y trouve la clé au cours d'une acmé en musique tout à fait remarquable.
https://www.youtube.com/watch?v=SjKCcuR9RLI
Les clés d'une partouze réussie
La réussite de cette dernière scène est indissociable de l'authenticité de ses interprètes. Le rôle de Sofia est assumé par la chanteuse canadienne Sook-Yin Lee, qui connaissait déjà John Cameron Mitchell pour avoir fait une apparition dans Hedwig and the Angry Inch. Son employeur de l'époque, la Société Radio-Canada, a peu goûté sa participation à Shortbus et hésité à la licencier. Elle sera finalement soutenue par le public ainsi que des célébrités du calibre de Gus van Sant et Francis Ford Coppola.
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Ce film fait parti de mon panthéon des films qui devraient être reconnus d’utilité publique… Si les 1eres images m’avaient laissé perplexe, craignant une simple provocation auteurisante, la suite est juste magique, entre humour et nostalgie (le dialogue entre l’ancien Maire de New-York et un jeune, sur la gestion désastreuse de l’arrivée du SIDA aux States est à pleurer). Film unique et précieux !
Eomerkor
il y a 1 mois
Ca vaut quand même pas celle de Sausage Party.
Cosmiku
Abonné
il y a 1 mois
J’en ai si peur de souvenirs, mise à part cette auto-fellation inattendue tant je n’avais jamais vu ou entendu parler de cette pratique en dehors des sites pornos avant haha.
Mais c’était un film vraiment sympa mine de rien ! Avec un fond qui a du sens.
au-lit-vers-twitch
il y a 1 mois
Ce film est un ovni.
Je suis incapable de savoir si j’ai adoré ou détesté
Vincent Terranova
il y a 1 mois
Tellement sous le charme de l’actrice à la vision de cet étrange film que j’ai jalo toutes ses scènes de sexe qui ne sont pas du tout simulées.
Ce film fait parti de mon panthéon des films qui devraient être reconnus d’utilité publique… Si les 1eres images m’avaient laissé perplexe, craignant une simple provocation auteurisante, la suite est juste magique, entre humour et nostalgie (le dialogue entre l’ancien Maire de New-York et un jeune, sur la gestion désastreuse de l’arrivée du SIDA aux States est à pleurer). Film unique et précieux !
Ca vaut quand même pas celle de Sausage Party.
J’en ai si peur de souvenirs, mise à part cette auto-fellation inattendue tant je n’avais jamais vu ou entendu parler de cette pratique en dehors des sites pornos avant haha.
Mais c’était un film vraiment sympa mine de rien ! Avec un fond qui a du sens.
Ce film est un ovni.
Je suis incapable de savoir si j’ai adoré ou détesté
Tellement sous le charme de l’actrice à la vision de cet étrange film que j’ai jalo toutes ses scènes de sexe qui ne sont pas du tout simulées.