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Indiana Jones : quel est le meilleur (et le pire) film de la saga culte avec Harrison Ford ?

Par La Rédaction
15 avril 2025
© Lucasfilm

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée : quel est le meilleur épisode de la saga culte ?

En cinq films et une quarantaine d’années, le scénariste-producteur George Lucas, le réalisateur Harrison Ford ont redéfini le cinéma (d’aventure). Pensé au départ comme un simple hommage aux vieilles séries pulp et au célèbre James Bond, Indiana Jones est rapidement devenu l’un des plus grands héros du cinéma, souvent copié et jamais égalé.

Malgré des hauts et des bas, avec notamment une série oubliée (Les Aventures du jeune Indiana Jones) et des épisodes qui divisent (Spielberg n’aime pas Le Temple maudit, la moitié de la planète n’aime pas Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal et Indiana Jones et le Cadran de la Destinée risque lui aussi de diviser), la saga est adorée. Et donc, tout le monde aime se demander quel est le meilleur épisode. S’il y en a un.

Les Aventuriers de l’arche perdue

Sortie : 1981 – Durée : 1h55

Les Aventuriers de l'Arche Perdue : Photo Harrison FordLa séquence qui détient tout Indiana Jones 

Tout le monde sait que cette saga ne serait pas aussi culte si Les aventuriers de l’arche perdue n’était pas aussi incroyable. Influencé par une myriade d’oeuvres cultes ayant bercé l’enfance de George Lucas et Steven Spielberg (dont les films de Belmondo), ce premier volet a suré ses références malgré les craintes de Paramount.

Avec Harrison Ford dans le rôle principal (déjà célèbre à l’époque pour son Han Solo) et un périple mêlant magistralement l’humour pince-sans-rire de son héros et un ride d’action faramineux, Les aventuriers de l’arche perdue est devenu culte instantanément. Il faut dire qu’Indiana Jones marque les esprits entre son courage et son ingéniosité légendaire (capable de se sortir de n’importe quelle situation), mais aussi sa normalité touchante (sa peur des serpents évidemment, son amour pour une femme).

Toutefois, c’est surtout la générosité du film qui charme. De la sublime scène d’ouverture, ramenant au désir primaire de chasse au trésor, en ant par une baston dans un bar, une course poursuite en plein Caire ou un dézingage de nazi mystique, Les aventuriers de l’arche perdue est hyper-entraînant. Et en plus, il n’oublie jamais d’approfondir ses personnages et leurs relations pour que le public ait envie d’en découvrir plus à l’avenir. Alors forcément, plus de quarante ans après sa sortie, il est toujours le mètre étalon du genre d’aventure au cinéma (souvent copié, jamais égalé) et ce n’est pas une surprise.

Les Aventuriers de l'arche perdue : Photo Harrison FordUne aventure fantastique

 

S’il fallait trouver un défaut : Difficile de trouver un réel défaut à un film ayant eu tant d’influences sur le reste du cinéma et donnant autant soif d’aventures. Pourtant, il y a bien une théorie amusante sur le film (mise en avant par la série The Big Bang Theory) qui pourrait lui enlever de son charme : Indiana Jones n’a aucun impact sur le récit. En effet, le film se terminerait de la même manière, même sans lui, puisque les nazis auraient trouvé l’Arche, l’auraient ouvert sur l’île et seraient donc morts (comme dans le film connu). De là à se demander si Indy est un véritable héros…

L’anecdote pour briller en société : Entre le rôle Marion Ravenwood qui devait initialement revenir à Amy Irving (la compagne de Spielberg jusqu’en 1979), Jacques Dutronc qui a failli incarner le collabo Belloq, le nom d’Indiana qui vient du chien de George Lucas ou le petit clin d’oeil à R2-D2 et C3PO en hiéroglyphes dans le puits des âmes, les anecdotes ne manquent pas.

Toutefois, la plus amusante concerne une scène bien précise : le duel entre Indiana et un guerrier au Caire. La séquence devait être épique, mais Harrison Ford est tombé malade avant son tournage et a demandé à Spielberg de la raccourcir. D’où ce duel expédié où, après la démonstration de dextérité du guerrier arabe avec son sabre, Indy, nonchalant, sort son arme et l’abat d’un simple tir de revolver. Un gag légendaire pour un film mémorable.

Indiana Jones et le Temple maudit

Sortie : 1984 – Durée : 1h58

Tout le monde sait que Spielberg n’aime pas Indiana Jones et le Temple maudit. Il trouve ce deuxième film (en réalité un prequel, puisqu’il se déroule un an avant Les Aventuriers de l’arche perdue) trop noir et trop violent. C’est en grande partie parce que George Lucas traversait une sale période dans sa vie, et voulait une « suite » sombre comme L’Empire contre-attaque.

Mais peu importe : Indiana Jones et le Temple maudit est un chef-d’œuvre, un ride absolument dingue, et une leçon de cinéma qui donne le tournis. Les 20 premières minutes sont à ce titre fantastiques, avec un shot d’action invraisemblable et réjouissant qui enterre sans effort l’intégralité de bien des blockbusters vus depuis au cinéma. La suite du film continuera sur cette lancée, avec quelques-unes des scènes d’action et tensions les plus folles de la saga (le train dans la mine, le pont de corde).

Le Temple maudit est certainement le plus extrême des Indiana Jones : l’humour, l’horreur et l’action s’enchaînent et s’accumulent jusqu’à la quasi-overdose, dans un cocktail unique en son genre.

Indiana Jones et le Temple Maudit : Photo Kate Capshaw, Jonathan Ke QuanTomb Raider et Resident Evil lui rendront hommage

S’il fallait trouver un défaut : Le personnage féminin interprété par Kate Capshaw (future femme de Spielberg) a certainement cristallisé bien des critiques. C’est un pur faire-valoir hérité des vieux films d’aventure, à l’époque où les femmes devaient être belles et bêtes. Sa principale caractérisation est donc le niveau de décibels de ses hurlements. On a le droit de trouver ça bien triste et vide. Mais on peut aussi l’accepter comme tout le reste : simple, old school et hilarant.

L’anecdote pour briller en société : Grâce à son mélange d’humour et violence, Indiana Jones et le Temple maudit a littéralement changé l’histoire du cinéma. C’est pour lui (et Gremlins, sorti la même année) que la classification des films a changé aux États-Unis, avec la création du PG-13 (avis parental pour les enfants de moins de 13 ans), entre le tout petit avertissement et la restriction sévère. Spielberg avait lui-même appelé Motion Picture Association, et il a bien fait puisque le PG-13 est totalement rentré dans les habitudes depuis.

Indiana Jones et la dernière croisade

Sortie : 1989 – Durée : 2h05

Indiana Jones et la dernière croisade : photo, Sean Connery, Harrison FordWe didn’t start the fire

Tout le monde sait qu’Indiana Jones et la dernière croisade est le meilleur, ainsi que l’un des rares troisième épisode d’une saga à égaler, voire surer, ses prédécesseurs. Plus que jamais, Spielberg se montre en pleine possession de ses moyens quand il s’agit du grand spectacle et de l’action, grâce à une mise en scène en constant renouvellement. Rien que pour ce prologue, qui permet à un Indy adolescent de courir sur un train, le cinéaste donne une ligne directrice : chaque wagon sert une nouvelle scène, de nouvelles idées scénographiques et situationnelles, et une nouvelle façon de rebattre les cartes.

À partir de là, impossible de ne pas jubiler face à la précision chirurgicale d’un récit mené tambour battant, et dont la brillante dimension de buddy-movie entre Indiana et son père (Sean Connery) se joue comme une partie de ping-pong. La Dernière croisade est un va-et-vient permanent, autant dans son humour que dans sa gestion du suspense, qui renvoie plus que jamais aux serials d’antan et à leurs cliffhangers. Cette note d’intention s’accomplit d’ailleurs dans l’une des meilleures scènes de la saga : la poursuite avec le tank, où le montage e sans cesse de l’intérieur à l’extérieur de l’engin pour redéfinir ses enjeux.

Indiana Jones et la dernière croisade : photo« Regardez en bas, un chef-d’oeuvre ! »

S’il fallait trouver un défaut : La gestion du fantastique dans la saga Indiana Jones est ionnante parce que son héros reste toujours à sa lisière, sans er pleinement de l’autre côté du miroir. La Dernière croisade prend le risque d’aller un peu plus loin – trop loin diront certains – dans le temple qui renferme le Graal. Avec son chevalier de 700 ans et le scintillement de l’image tendance John Boorman, on peut y voir l’une des rares fautes de goût d’un épisode beaucoup plus centré le reste du temps sur la suggestion.

L’anecdote pour briller en société : La géniale introduction de La Dernière croisade présente un Indy jeune, incarné par le regretté River Phoenix (le frère de Joaquin). C’est Harrison Ford lui-même qui a milité pour que le comédien obtienne le rôle, après leur collaboration sur le film Mosquito Coast. De son côté, River Phoenix a expliqué en interview qu’il n’avait pas basé sa performance sur le personnage d’Indiana Jones, mais sur son interprète, qu’il a observé pendant un temps pour mieux l’incarner.

Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal

Sortie : 2008 – Durée : 2h02

Tout le monde sait que c’est loin d’être le meilleur, mais rien n’y fait : une bonne partie de l’équipe est incapable de ne pas prendre son pied devant ce 4e volet tardif, humilié par la culture internet et une partie des spectateurs les mois et années qui ont suivi sa sortie. Sur le papier, Indiana Jones 4 justifie complètement son existence : Lucas entraine Ford et Spielberg dans une exploration de la science-fiction des années 50, science-fiction forcément teintée de paranoïa et de Maccarthysme. Ses références vieillissent avec son héros en bout de course.

Dans les faits, le résultat est forcément bancal, d’autant que le personnage de loubard qui s’avérera être le fils d’Indy (quelle surprise) n’est pas des plus ionnants. Mais ce changement de braquet va avec un virage vers une aventure plus cartoonesque, déployée lors de la mémorable scène d’intro et de la fameuse affaire du frigo, gag aussi improbable qu’amusant (et oui). Moins effréné que ses prédécesseurs et moins profond que son successeur, Le Royaume du Crane de Cristal comporte tout de même quelques scènes géniales et parfois cruelles, comme cette attaque de fourmis tueuses et voraces. Mine de rien, peu de divertissements sont parvenus à être aussi généreux les années qui ont suivi.

Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal : photo, Harrison FordL’accent russe de la décennie

Son vrai défaut : Inutile de blâmer ce pauvre Shia LaBeouf, le vrai problème du film, c’est certains de ses effets spéciaux. À l’origine, il était prévu de recourir à bien plus d’effets pratiques et d’ailleurs il est rempli de décors créés pour l’occasion, notamment d’un morceau de pyramide impressionnant. Sauf que l’équipe a parfois dû se rendre à l’évidence et se rabattre sur des effets numériques. Non pas que la technique pose un problème en soi, mais on sent le choix tardif dans les scènes de la jungle et plus particulièrement dans cet atroce hommage à Tarzan plein de singes en CGI.

L’anecdote pour briller en société : Des extraterrestres ? Très peu pour Spielberg. Le cinéaste, connu pour ses classiques de la science-fiction et à peine sorti de son immense La Guerre des Mondes, rechignait à concrétiser l’idée de Lucas, qui voulait faire directement référence aux petits hommes verts. Il a fallu que le créateur de Star Wars lui parle « d’êtres interdimensionnels » pour qu’il accepte l’idée. Avec cette anecdote en tête, certains dialogues du climax sont savoureux.

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée

Sortie : 2023 – Durée : 2h34

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée : photo, Harrison FordIls ont fait Ford

Tout le monde sait que la saga aurait dû se terminer il y a longtemps et, a fortiori, avant que Steven Spielberg ne se désintéresse de la réalisation du dernier volet. Pourtant, engager un réalisateur chevronné et caméléon comme James Mangold était la bonne idée, et le résultat paye. Contre toute attente, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée fait honneur à ses prédécesseurs, et en sure peut-être certains (le 4 à tout hasard). En introduisant un nouveau personnage sous les traits de Phoebe Waller-Bridge, ce dernier épisode des aventures de l’homme au fouet trouve un coup de boost inattendu.

Oui, le film souffre de certains défauts, comme une course-poursuite en voiture un peu ratée, et des opportunités manquées comme la scène sous-marine. Pourtant, son discours tendre et ionné sur le destin de son héros, qui devra accepter tant bien que mal que sa propre vie se suffise à elle-même sans qu’il ait besoin de chercher des mondes fantastiques pour y échapper, est très joliment tenu. La conclusion est émouvante, exactement celle que l’on pouvait souhaiter au héros de notre enfance. Finalement, la saga ressort enrichie de ce nouvel opus malin et enivrant.

Indiana Jones 5 : photo, Phoebe Waller-Bridge, Harrison FordPhoebe Waller sur un Bridge

S’il fallait trouver un défaut : Le poids de l’héritage pèse peut-être un peu lourd sur un film condamné à imiter le style des précédents, et trop de scènes souffrent de la comparaison de celles dont elles s’inspirent, en tentant d’y faire un clin d’oeil. Ironique pour un film qui décrit la manière dont son héros s’adapte de moins en moins bien à l’époque et tente de se raccrocher à son é. L’incarnation-même de cette tendance est sans doute le fameux rajeunissement numérique, qui veut exagérément jouer sur la nostalgie mais qui sent la limite technique à plein nez.

L’anecdote pour briller en société : Le méchant du film, incarné par Mads Mikkelsen, est un ancien nazi appelé Jürgen Voller. Son personnage est inspiré des scientifiques nazis recrutés par les États-Unis à la fin de la Seconde Guerre mondiale au cours de l’opération Paperclip. Le but ? Battre l’URSS dans la conquête spatiale et la course à l’armement, en s’appropriant sans aucune morale les cerveaux et les ressources du terrible Troisième Reich. Parmi eux, Wernher von Braun, l’une des inspirations principales du personnage de Mikkelsen.

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Sinople
Sinople
il y a 1 mois

Sauf que les petits malins de Big bang theory ont faux : si Indy n’avait pas été là les nazis se seraient facilement emparés du médaillon de Marion dont ils auraient eu les 2 côtés et en conséquence la bonne taille de bourdon pour déterminer l’emplacement du puits des âmes. C’est Indy qui arrive à déterminer le bon emplacement, déclenchant les fouilles au bon endroit et permettant ainsi aux nazis de s’octroyer l’arche. Ça fait avancer l’histoire. Certes, l’arche revient finalement à l’isolement dont elle n’aurait jamais dû sortir, mais c’est bien le cas de nombreux McGuffin qui n’ont d’autre justification que de servir de moteur à faire mouvoir des personnages de fiction.
Et même si les nazis avaient finalement réussi à trouver l’arche tout seul (en continuant à retourner toute l’Egypte pendant des années, et en ettant que la guerre en gestation ne les détournent pas d’efforts jugés comme vains avec le temps), comme le dit un précédent contributeur si Indy n’avait pas été là, les américains n’auraient pas finalement récupérés l’arche et les nazis auraient peut-être renvoyé une autre équipe, leur permettant de changer le cours de la guerre à venir…. j’avoue, je e pas les airs de petits malins que veulent se donner l’équipe de Big Bang Theory.

dtsdolby
dtsdolby
il y a 1 mois

1,3,2
il paraît qu’ils ont fait des suites j’étais pas au courant

Eomerkor
Eomerkor
il y a 1 mois

Le premier est définitivement mon préféré pour son côté résurrection des films d’aventures, son rythme, Karen Allen, le méchant – français petit et retord comme il se doit, et le sort qu’il réserve aux nazis (et aussi le fouet – instrument très tendance dans certains milieux). Puis le 2 parce que c’est le premier que j’ai vu au ciné, que j’ai trouvé ça super violent à certains moments et méga fun (je ne comprends pas les critiques sur le comportement de Kate Capshaw qui est vraiment très en avance sur son temps – aussi sonore et agitée qu’un happening néo-féministe). Je trouve le 3 sympathique mais déjà un peu artificiel. Quand au 4 film d’action sur fond vert avec une fin à la X files et au 5 (l’aventurier du dentier perdu…) c’est plus que able. Mais ça se regarde quand même.

eddie-felson
eddie-felson
il y a 1 mois

Classement difficile.. du moins dans la trilogie originale! J’adore les 3 premiers et les apprécie tout les 3 pour des raisons différentes! Je dirais donc, et dans un mouchoir de poche pour les 3 1ers…
3
2
1
… 
5
4

dutch
dutch
il y a 1 mois

Le meilleur est certainement le 1er, tant de scènes qui ont marqué la pop culture, comme Indy remplaçant la statuette, la boule géante..le 2 est excellent aussi, pour le 3 Spielberg s’est peut être senti obligé de trop faire d’humour puisquequ’il jugeait le 2 trop dark, mais la scène d’intro avec le train et River Phoenix est géniale.

Spock
Spock
il y a 1 mois

Une trilogie aurait suffit (culte).
Les Indiana Jones 4 et 5 n’ont fait que délayer ce qui avait déjà été fait de façon plus ou moins réussi. Et Harrison Ford prenant de l’âge je trouve que le personnage devenait de moins en moins crédible (de toute façon rien n’est crédible dans cette saga, c’est un divertissement pas un docu sur l’archéologie hein !).

RiffRaff
RiffRaff
il y a 1 mois

My two cents: Le temple maudit est probablement le pire de la saga à mes yeux. mais c’est l’équivalent de l’épisode 1 de star wars, un film blindé de défauts mais qui à certaines des scènes les plus iconiques de la saga(la scène des wagonnets et la scène du pont).

ckalanda
ckalanda
il y a 1 mois

Allez je vais me faire des amis si quelqu’un me lit. Je n’ai jamais aimé le 3, surement aussi parce que je l’ai vu « adulte ». Pour moi c’est une sorte de soft-reboot du 1, pour se faire pardonner des traumas causés sur le 2 (Spielberg lui même n’assume toujours pas d’avoir fait un « temple maudit  » si violent). Et il reprend tous les travers d’une saga hollywoodienne (qu’il participe à créer) avec les débuts du « fan service » : des clins d’oeil au 1 dans tous les sens, la « jeunesse » qui pour moi est une séquence horrible car elle torche en une seule anecdote toute la construction du personnage (donc Indy a construit toute sa personnalité et son look, même sa cicatrice, sur une seule péripétie de boy-scoot ?! Il manquait plus qu’il y rencontre Marion…), et même si Sean Connery est super dans le rôle, je n’adhère pas du tout au personnage du père (je me rappelle un journaliste qui avait écrit : « qui a envie de voir James Bond se faire gronder par son papa ?! »). Dans ce monde de franchise, le film a bien vieilli, mais je me souviens qu’il y a 20 ans je l’avais trouvé d’une facilité, d’un opportunisme et d’un ennui crasse…

Wastelander
Wastelander
il y a 1 mois

Grand fan de la trilogie Indiana Jones, référence de l’action-aventure, ont en fait plus des comme ça ma p’tite dame!!!
Je les adore tout les 3 impossible de les classer et je trouve vraiment que la scène de fin du 3éme aurait du être le fin de la ‘saga’.
Le numéro 4 reste un ride d’aventure honorable, le 5 quant à lui (que je me suis empressé d’aller voir en salle) est décevant, Indy fait plus de la figuration, certes la musique fait son petit effet, mais je trouve que l’aspect  »aventure » est fortement atténué et la mise en avant du personnage féminin est ridicule…. mais dans l’air du temps malheureusement. J’ai également trouver le gosse est inable (rendez-nous Demi-Lune :/).
Et la fin……

didier-d
didier-d
Abonné
il y a 1 mois

Mon préféré le 2ème, ah, Le Temple Maudit … Dommage que Spielberg n’est pas poussé le curseur plus loin !!!
Ensuite ça oscille entre le 1 et le 3 .
Puis le 4 ….